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SÉBASTIEN VILLEROY
01/11/2002Pour Sébastien Villeroy, analyste chez ING Financial Markets, la diversification est naturelle chez M6 et le GRP attractif. Mais le marché publicitaire incite à la prudence à court terme.
Les activités de diversification ont pris une part croissante au troisième trimestre. Quelle analyse faites-vous de cette montée en charge ?
Sébastien Villeroy.M6 a fait preuve d'une technicité exemplaire durant leLoftetPopstars 1: maintenir le téléspectateur en haleine jusqu'à la fin de l'émission et l'inciter à payer, par SMS, Audiotel ou CD musical ! Les programmes deviennent multimédias et génèrent de multiples chiffres d'affaires.
L'absence de prévisions pour l'ensemble de l'année vous inquiète-t-elle ou est-elle normale dans la conjoncture actuelle ?
S.V.Le marché est devenu « courtermiste », cela n'inquiète donc plus personne. Le GRP des écrans publicitaires de M6 est attractif. La volatilité reste moins importante qu'en radio.
La déclaration de Gérard Mestrallet selon laquelle la participation de Suez dans M6 n'est pas à vendre retire-t-elle un aspect spéculatif à la valeur ?
S.V.Une annonce inverse n'aurait rien changé : le titre n'est pas « opéable ». Nous sommes prudents sur le court terme, puisque le marché publicitaire ne relaie pas la stratégie de programmation. Le conceptPopstars 2nous semble moins bien exploité cette année.
Entretien : T.B.