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C’est fort du recrutement d’1,3 millions de clients en 2018 qu’Altice a présenté le 11 avril sa stratégie pour 2019. Avec un taux de désabonnement en baisse de 20%, un indice de satisfaction à +10% et une chute de moitié de ses plaintes, SFR est «le n°1 du recrutement fixe et mobile en 2018», selon Alain Weill, PDG d’Altice France. Un redressement qui s’est fait au prix d’une baisse du revenu moyen par abonné mais qui incite à «l’optimisme en 2019», selon le groupe. «L’objectif est le retour à la croissance en chiffre d’affaires et en résultats, a affirmé Alain Weill, tous les clignotants sont au vert». En 2019, outre 1000 emplois créés – dont 300 dans les médias – le groupe vise +3 à +5% de CA (10,2 milliards d’euros en 2018) et +6 à +8% d’ebitda (3,7 milliards en 2018). Il lancera «cet été» BFM Lyon et poursuivra son développement dans les télés locales. BFM Paris compte 500 000 téléspectateurs par jour. RMC Sport est qualifié de «succès» avec 2 millions d'abonnés. Alain Weill a ajouté que son groupe ne «cèderait pas aux demandes de Free», dans le bras de fer qui l'oppose sur la rémunération de la diffusion de ses chaînes. «Ce serait remettre en cause les accords signés avec Bouygues Telecom qui rémunère nos chaînes, Canal ou SFR», a-t-il expliqué. «On est prêt à négocier, mais on ne peut pas céder à ce diktat, d'autant plus qu'il est discriminatoire car Free rémunère les services globaux proposés par TF1 ou M6», a-t-il dit. Enfin, le groupe recrute 500 vendeurs pour proposer son offre BtoB aux petites entreprises et rivaliser ainsi avec Orange.

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