Industriels, marques et grandes fortunes ont annoncé le 16 avril leur intention de verser plus d'un demi-milliard d'euros pour la restauration de Notre-Dame de Paris. C’est la société d'investissement de la famille Pinault, Artemis, qui a ouvert le bal, en débloquant 100 millions d'euros, suivie par la famille Arnault et LVMH qui ont doublé la mise avec un don de 200 millions d’euros. 200 millions de dons également pour la famille Bettencourt Meyers et le groupe L’Oréal, alors que le PDG de Total, Patrick Pouyanné annonçait sur son compte Twitter que Total, qui se présente comme «le premier mécène de la Fondation du patrimoine», allait donner 100 millions d’euros. JCDecaux contribuera à hauteur de 20 millions d’euros, tout «en apportant, grâce à ses emplacements publicitaires, une visibilité nationale et internationale à la souscription pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris». Martin et Olivier Bouygues ont annoncé se mobiliser «à titre personnel» avec un don de 10 millions d’euros via leur holding familiale, SCDM. De son côté, le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière (Fimalac) participera à «l’effort national de reconstruction» via un don de 10 millions d’euros «pour la restauration de la flèche», tandis que Capgemini versera un million d’euros. Plusieurs banques ont annoncé leur intention de s’engager financièrement, comme le Crédit Agricole (5 millions d’euros), BNP Paribas, Société Générale, Crédit Mutuel et CIC. Vinci a, pour sa part, proposé une union de toutes les entreprises du BTP pour le mécénat de compétences.