L'Observatoire de la production audiovisuelle et cinématographique 2019 conclut à une forte croissance de la production audiovisuelle et cinématographique. 2017 a ainsi été marquée par une augmentation significative des emplois en CDI et contrats courts, avec une croissance à deux chiffres pour les emplois CDI : 4 200 emplois ont été créés en 2017, soit une hausse de +15%, avec une augmentation de 8% de la masse salariale (+10%). En 2018, on approche la barre des 19 000 emplois en CDI. En cumulant CDI et contrats courts, la masse salariale dépasse les 1,8 milliard d'euros. Plusieurs facteurs expliquent ce regain d'activité : la relocalisation des tournages de films français se poursuit, un taux de délocalisation passé de 22% à 21%, confirmé par la chute de nombre de semaines de tournage à l'étranger de -13%. L'Île-de-France reste également un territoire très compétitif pour l'animation et les effets visuels. Les talents, le savoir-faire et une fiscalité attractive sont le tiercé gagnant pour attirer les productions étrangères en France : au-delà de l'exemple d'Illumination Mac Guff (Moi, moche et méchant), on peut citer les maisons de production françaises comme Mikros avec Sherlock Gnomes ou On Entertainment avec Playmobil. L'industrie des VFX (effets visuels) n'est pas en reste : Buf a ainsi conçu les effets spéciaux de Blade Runner 2049 et American Gods.