communication institutionnelle

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a détaillé le 17 mars les mesures de soutien mises en place pour les entreprises et les salariés face au coronavirus, qui représentent un coût global de 45 milliards d'euros. L'essentiel de cette somme sera alloué au report des charges fiscales et sociales des entreprises touchées par le coronavirus. Cette mesure représentera 32 milliards d'euros sur le seul mois de mars. Les impôts indirects (TVA, etc.) ne sont pas concernés. Le gouvernement a, par ailleurs, largement ouvert le dispositif de chômage partiel, qui indemnise un salarié à hauteur de 70% du salaire brut et 84% du salaire net. L'État contribuait jusqu'ici au financement de cette mesure, à hauteur du smic. Il prendra désormais en charge 100% du chômage partiel, dans la limite de 4,5 smic. Les entreprises ont un délai de 30 jours pour déposer une demande. L'État va aussi garantir, à hauteur de 300 milliards d'euros, les prêts accordés par les banques aux entreprises touchées par le coronavirus. Bruno Le Maire n'a pas exclu que l'État soutienne directement certaines entreprises via une intervention à leur capital. Bpifrance, pour sa part, propose notamment d'«apporter du cash directement aux entreprises» en leur proposant un prêt sans garantie sur trois à cinq ans de 10 000 à 5 millions d’euros pour les PME, et plusieurs dizaines de millions d'euros pour les ETI, avec un différé important de remboursement.

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