La directrice générale de FranceTV Publicité, Marianne Siproudhis, dispose d’une longueur d’avance en matière de publicité segmentée. Dès juillet 2020, avant la publication du décret autorisant cette nouvelle forme de publicité ciblée à la TV, sa régie a été la première à signer des accords avec les fournisseurs d’accès à internet – Orange et Bouygues Telecom – lui permettant de déployer ses premières campagnes en publicité adressée à l’automne. Onze annonceurs ont pris part à cette phase pilote, parmi lesquels Citroën, EDF ou Intermarché. Depuis, les groupes Canal+, M6 et plus récemment TF1 ont annoncé tour à tour des accords similaires, leur permettant de lancer la commercialisation de la publicité segmentée. Chez TF1, les premières campagnes sont attendues autour du 18 janvier auprès d’un parc de 1,5 million de box Orange dont les abonnés ont donné leur consentement. Durant cette phase de MVP (minimum viable product), qui devrait durer six à neuf mois, certaines règles ont été fixées pour assurer la montée en charge : pas plus d’un spot substitué par écran, pas de publicité segmentée entre 19h et 23h. Fin 2021, une dizaine de millions de box devraient être compatibles en France, tous opérateurs confondus. Parmi les promesses de la publicité segmentée, l’alliance entre la puissance de la télé et le ciblage du digital, moins de déperdition, des tickets d’entrée moins onéreux et, pour le téléspectateur, une publicité plus pertinente. Des bienfaits que ne manquera pas de faire savoir celle qui est aussi directrice de la communication et de la marque du groupe France Télévisions.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.