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Après une baisse de 21,6% en 2020, soit un manque à gagner de 7,3 milliards d'euros d'investissements, le marché publicitaire devrait rebondir en 2021 de 13,2%, sauf confinement national, selon le Bump portant sur 2020. Cette prévision, qui s'appuie sur un marché constaté de 26,49 milliards d'euros l'an dernier, ne devrait permettre de rattraper que la moitié du recul observé par rapport à 2019. Les cinq médias historiques sont attendus à +8,8% et le digital comme les «autres médias» (marketing direct, annuaires, courrier publicitaire...) à +14,7%. En 2020, les dépenses des annonceurs vers les cinq médias historiques (presse, TV, radio, affichage extérieur, cinéma) ont reculé de 19,5% à 6,9 milliards d'euros. La TV est à -11%, à 3,03 milliards d'euros, tandis que la presse (1,56 milliard) est à -23,7% (dont -21,2% pour la PQR, -29,1% pour les magazines, -14,3% pour les titres spécialisés, -15,9% pour la PQN, -32,7% pour les gratuits et -17,6% pour la PHR). La publicité extérieure est à -31%, à 904 millions d'euros, tandis que la radio est à -12,7%, à 623 millions d'euros, et le cinéma à -74,9%, à 25 millions d'euros. Les cinq médias sont désormais quasiment à égalité avec les investissements publicitaires dans les médias numériques qui restent encore en positif (+0,5% à 6,8 milliards d'euros), bénéficiant notamment de la croissance continue du duopole Google/Facebook. Le numérique a également bénéficié d'un «phénomène de transfert» des investissements depuis les «autres médias» une catégorie qui reste très dépendante des événements physiques et qui s'est effondrée sur la période de 30,8%, à 12,8 milliards d'euros.

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