publicité

Le projet de loi Climat, arrivé en séance plénière au Sénat lundi 14 juin, fait l’objet de vives critiques de la part de Greenpeace alors que le rapporteur public du Conseil d’État, saisi par la ville de Grande-Synthe, a enjoint vendredi 11 juin le gouvernement à prendre dans un délai de neuf mois « toutes les mesures utiles » pour que la France puisse tenir ses objectifs climatiques. «Ce texte n’est pas totalement à la hauteur de l’urgence climatique […] à l’échelle européenne, nous défendons une ambition de réduction nette des gaz à effets de serre d’au moins 55% d’ici à 2030. La loi climat sécurise à peine un quart de ces objectifs», a regretté Jean-François Longeot président (centriste) de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat. Si la majorité LR propose l’interdiction à partir de 2028 de la publicité pour les véhicules les plus polluants, Greenpeace dénonce des amendements «revus à la baisse» et estime que «l’écrasante majorité du texte reste loin de l’ambition nécessaire pour répondre à l’urgence climatique». En février, le Tribunal administratif avait déjà reconnu les «carences fautives de l’État», selon l’ONG, qui s’inquiète d’une accélération du processus parlementaire pour boucler le texte avant la fin juillet. Parmi les amendements adoptés en commission,  l'interdiction de la publicité pour les énergies fossiles en 2028, la présence d'un affichage obligatoire dans les publicités de certains produits et l'interdiction à partir de 2023 des publicités ayant un impact négatif sur l'environnement sur le service public.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.