Disparition
Décédé dans la nuit de mardi à mercredi des suites d'un cancer, le chanteur âgé de 74 ans est présenté comme «la dernière idole» française dans les médias nationaux et internationaux qui lui rendent hommage dans leurs éditions numériques et sur leurs sites. Un hommage unanime pour l'homme qui a popularisé le rock'n roll en France.

Emissions spéciales à la télévision et la radio,  unes des journaux en ligne bouleversées au milieu de la nuit: les médias français rendent un hommage unanime à Johnny Hallyday, salué également à  l'étranger comme le «French Elvis» ou «la plus grande star du rock français». Fait exceptionnel, TF1 a chamboulé ses programmes du matin, habituellement  consacrés aux enfants, pour saluer la mémoire du chanteur mort dans la nuit à  74 ans. La première chaîne, qui a diffusé de nombreux concerts de la star durant sa carrière de près de 60 ans, a basculé sur l'édition spéciale  réalisée par la chaîne d'information de son groupe, LCI.    

Johnny était aussi le fil rouge de Télématin sur France 2 et ses plus grands tubes scandaient les matinales spéciales des radios.    

Les journaux se rabattaient sur leurs éditions électroniques pour couvrir  cette annonce parvenue après le bouclage de leurs éditions papiers.    

Pour Le Figaro, «la dernière idole de la France s'en va». Le journal sur son site fait un «retour sur la vie du rocker, toutes ses joies et ses peines, qui ont marqué profondément la France depuis 60 ans. Une vie de légende.»    

Le Monde affiche en une de son édition électronique: «Johnny Hallyday, de l'idole yéyé à l'icône nationale». «Feu Johnny», titre sur son site Libération qui consacre plusieurs articles  à Johnny Hallyday et «sa voix», Johnny Hallyday et «son corps caverneux»;  Johnny «74 ans dont 60 sur scène»; Johnny, «les années yéyé».    

«Mort d'un monstre sacré», titrent Les Echos. «Johnny Hallyday, monument de la chanson française est mort», écrit  sobrement sur son site Ouest-France.    

«Johnny Hallyday est mort cette nuit à l'âge de 74 ans», écrit en grand Le  Parisien sur son site qui précise que «l'annonce de la mort de l'idole des  jeunes a été faite par son épouse Laeticia, dans la nuit de mardi à mercredi,  peu avant 03H00 du matin».

 

 

«Requiem pour un feu» dans la presse internationale     

 

 

La presse anglo-saxonne rend également hommage au rockeur français, «même  s'il était peu connu en dehors de France», comme le rappelle le New York Times  qui le rebaptise le «Elvis Presley de la France».    

Le magazine Variety salue le «premier chanteur à avoir popularisé le  rock'n'roll en France», qu'il appelle lui aussi «French Elvis».    

Le quotidien espagnol El Pais affiche également la photo du «Elvis francés»  en une de son édition électronique.    

Le journal allemand Die Süddeutsche Zeitung évoque aussi «l'Elvis Presley de la Grande nation», le surnom communément donné à la France outre-Rhin, qui  «pendant des décennies a rempli les stades en France et vendu plus de 100  millions de disques».    

Pour la BBC: «La plus grande star du rock français est mort d'un cancer».    

"Johnny, requiem pour un feu", écrit le quotidien suisse Le Temps. «Le  chanteur français Johnny Hallyday est mort», rapporte plus sobrement sur son  site la Tribune de Genève.    

Le journal Belge Le Soir annonce également le décès du chanteur, dont le  père, qui l'a abandonné à la naissance, était belge: «son nom était Johnny».    Le Corriere della sera italien salue «l'icône de la musique française» qui  a «introduit le rock à Paris». 

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