événementiel

Alors qu’une nouvelle journée de grève se prépare pour aujourd’hui, vendredi 24 janvier, les acteurs de l’événementiel ont commencé à mesurer l’impact que le mouvement de ces dernières semaines a eu sur leur secteur. Selon Lévénement, association des agences événementielles, qui a interrogé ses 70 adhérents, les conventions ont enregistré 10 à 15 % de baisse de fréquentation, soit presque autant que les salons professionnels (-15 %). «Aucune activité n’a été préservée. Les événements grand public n’ont pas pu avoir lieu dans les grandes villes. Pour les événements corporate, les gens ne pouvaient pas se déplacer, ou leur décalage a entraîné un surcroît de travail. Pour le MICE (Meetings, incentives, conferencing, exhibitions), il y a eu des problèmes d’accès aux gares ou aux aéroports», relate Stéphane Abitbol, vice-président de l’association. Si l’impact financier n’a pas été chiffré, les agences, qui s'étaient organisées en décembre, constatent toutefois un manque à gagner, puisque les événements annulés en fin d'année et reportés en 2020 ne sont pas comptabilisés dans leurs chiffres de 2019. Des surcoûts liés aux déplacements ou à l’obligation de procéder aux montages la nuit sont aussi apparus. «Le point positif ? La réactivité et le professionnalisme des équipes», explique Stéphane Abitbol.

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