Jeunes créatifs
Après s’être rencontré chez Leo Burnett Paris, le 7e team en lice pour le Prix Stratégies des jeunes créatifs 2016 s’est illustré en 2014 en remportant un concours Google et un concours AACC. Le duo travaille depuis chez Ogilvy Paris.

Agée de 25 ans, la conceptrice-rédactrice Chloé Lefour est diplômée de Sup de Pub Bordeaux, puis Paris. «Dès le lycée, je savais que ce métier me correspondait car j’aime écrire, réfléchir et imaginer», glisse-t-elle. Elle commence alors sa carrière chez Mediagong (Leo Burnett) en 2013, où elle rencontre le directeur artistique Allan Huon, âgé de 29 ans. Titulaire d’une licence en économie et diplômé de Sup de Pub Paris, ce dernier est passé précédemment dans les agences V et DDB. «Notre team s’est formé naturellement, car nous étions côte à côte au bureau», se rappelle-t-il.

Ce duo, qui apprécie les publicités humoristiques et décalées comme la campagne «Nazis against nazis» pour une association allemande, mais aussi les spots pour le Festival international du cinéma indépendant de Buenos Aires et pour la sauce Marmite, ambitionne de réaliser des «publicités simples, peu onéreuses et pas trop complexes à réaliser, peu importe les formats».

Une technique qui semble porter ses fruits puisqu’en 2014, ils ont été sélectionnés par l’Association des agences-conseils en communication (AACC) pour représenter la France aux Cyber Young Lions et ont remporté un concours de jeunes créatifs colancé par Google. La même année, ils ont aussi changé d’agence puisqu’ils travaillent depuis lors chez Ogilvy & Mather Paris, sur des sujets variés comme Allianz, M6 Mobile ou Netflix.



Association Noemi. «Les yeux d’un enfant». «C’est dans le cadre d’un concours co-organisé par Google que nous avons travaillé pour cette association. Notre campagne a gagné, et nous l’avons ensuite réalisé avec Leo Burnett en 2014. Il s’agit de parler du polyhandicap à travers les yeux d’un enfant. C’est la première grosse campagne qu’on a réalisée ensemble et elle nous a valu un Lion en Health en 2015.»



Netflix. «Marseille». «Pour le lancement de la série Marseille de Netflix, nous avons imaginé une série de spots radios de 30 secondes autour de la corruption, dans lesquels des Marseillais disent le contraire de ce qu’ils pensent. Pour cette opération, nous étions libres de faire ce que nous voulions.»



Netflix. «Marseille». «Toujours pour le lancement de la série, nous avons décidé de prendre l’emblème de la ville, comme le savon de Marseille, et de le détourner. Il s’agit d’une opération spéciale peu coûteuse mais longue à faire puisqu’on s’est occupé de tout de A à Z, de la production au packaging jusqu’à l’envoi des colis.»

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