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Publicis 133 a accompagné la marque haut de gamme Scotch & Soda dans son dernier spot envoûtant, tourné en partie sur l'île norvégienne d'Amsterdamøya... Pas de doute, «winter is here».

Amsterdam. Ses canaux, ses vélos, son quartier rouge et ses façades à pignon. Difficile de croire qu’il existe au moins douze autres endroits du même nom dans le monde - dont Amsterdamøya, petite île inhabitée du nord-ouest du Svalbard (Norvège), entourée par la banquise une bonne partie de l'année. C’est là que Publicis 133 a choisi de tourner la dernière campagne de Scotch & Soda. «Le point de départ a été la signature de marque “From Amsterdam, from everywhere”. Pour raconter le côté explorateur et pionnier de la marque, nous voulions un endroit où personne ne va jamais», explique Antoine Bonodot, directeur de création sur le film aux côtés de Paulo Martins.

Une équipe de production a ainsi été envoyée dans le Grand Nord, où se passe la majeure partie du spot, pendant que photographes et réalisateurs faisaient le tour des autres Amsterdam en Indonésie, Afrique du Sud, Île de Pâques, pour tourner d’autres images. Et ce, pas toujours de manière confortable… «Certains ont été dans des endroits tellement dangereux qu’on a dû prendre contact avec les populations locales en amont pour assurer leur sécurité.»

Périple en avion et speed boat

A Amsterdamøya, le périple n’a pas non plus été de tout repos: avion jusqu’en Norvège, puis 20 heures de bateau avec une équipe de tournage la plus légère possible (26 personnes) et le minimum de matériel. «Il nous a été très compliqué de trouver le bateau pour tout ce monde avec un capitaine qui accepterait de nous emmener sur place. Habituellement, les équipes de prod, l’agence et les mannequins sont dans des hôtels séparés, là on a vraiment vécu comme une colonie avec navigateurs, producteurs, créatifs et mannequins ensemble!»

Autre détail de taille : la météo locale et ses températures glaciaires, en dessous de ce que Jon Snow pourrait supporter. «Il y a des semaines où il fait tellement froid qu'il aurait été impossible de nous y rendre. Pendant les dix jours où nous y étions, il faisait entre -5 et 5 degrés avec beaucoup de vent. Plus facile à vivre pour nous, équipés de la tête au pied, que pour les mannequins qui portaient des vêtements automnaux. Un jour, nous tournions sur deux lieux différents et nous devions rejoindre la seconde équipe, nous et les figurants avons fait deux heures de speed boat, sécoués par des bonds sur les vagues pour que finalement le chauffeur nous dise qu’il fallait faire demi-tour: la mer était trop déchaînée.»

Ours polaires

Malgré cela, le plus difficile aura été les journées interminables, littéralement: 24 heures de plein jour. «Vraiment dur, parce que le corps réagit comme si c’était la journée, donc on n’a jamais envie d’aller se coucher.»

L’équipe d'explorateurs s’est aussi frottée au ministère de l’Ecologie venu vérifier qu’elle respectait bien le site protégé, surtout en période de nidification des oiseaux... et à d’autres animaux moins sympathiques. «On avait un garde armé en permanence pour cinq personnes à cause des ours polaires, plus nombreux que les hommes dans cette région.» Une sacrée aventure pendant laquelle l’artiste de slam Pax enregistrait la voix off dont il a coécrit le texte… au chaud!

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