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Le groupe publicitaire lance TBWA Smarts, une offre commerciale concurrente des pure players appelée également à fédérer au cas par cas les expertises existantes des filiales maison.

«Sur Internet, les marques ne sont ni des sujets ni des acteurs de conversation à long terme. Ce sont les idées qui alimentent les conversations», déclare Nicolas Bordas, président de TBWA France, expliquant ainsi l'enjeu capital que représentent désormais les médias sociaux en communication.

Comme la plupart de ses concurrents, TBWA France a développé dans chacune de ses agences (TBWA Paris, Corporate, Auditoire, Being, Textuel La Mine, etc.) une expertise en la matière. «Mais chez nous comme chez les autres, la fédération de tous ces savoir-faire spécialisés (publicité, corporate, éditorial, événementiel, etc.) n'existait pas», ajoute Nicolas Bordas.

C'est désormais le cas avec le lancement d'une nouvelle offre (et non d'une agence), baptisée TBWA Smarts, pour Social Media Arts. Cette dernière a vocation, d'une part, en étant ainsi clairement identifiée, à concurrencer les «pure players» comme Heaven, Vanksen ou We are social et, d'autre part, à servir de «task force» interne en regroupant les experts des différentes filiales du groupe, lors de prospections notamment.

TBWA Smarts est dirigée par François Vogel, jusqu'alors directeur général de Textuel La Mine. Il s'appuiera sur une vingtaine de personnes, en plus des quelque deux cents experts digitaux des différentes enseignes de TBWA.

Mais des recrutements sont aussi en cours. «Nous allons bientôt accueillir deux nouveaux collaborateurs, l'un issu de la production TV, l'autre de la musique. Deux secteurs qui ont un rôle moteur pour les médias sociaux», avance François Vogel qui vise 1,5 million d'euros de revenus en un an et 5 millions en revenus générés au sein du groupe au-delà de sa seule expertise.

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