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Le réalisateur allemand Sebastian Strasser quitte Wanda pour rejoindre Iconoclast. Il y apporte la vision très «brand entertainement» qu'il a du métier.

Sebastian Strasser fait partie des réalisateurs les plus réputés de la sphère publicitaire, avec plus de soixante prix créatifs, dont huit Lions cannois. Pour la société de production Iconoclast, c'est donc un joli coup de filet que de représenter désormais ce talent allemand après son départ de Wanda il y a un mois. «C'est un message fort vis-à-vis de l'Allemagne depuis laquelle nous recevons de plus en plus de projets», explique Nicolas Lhermitte, producteur et cofondateur d'Iconoclast. 

En France, la réputation de Strasser n'est plus à faire, notamment depuis le film Citroën «Le Chien» en 2010. Alors qu'il est de plus en plus sollicité, ce réalisateur tourne pourtant de moins en moins : «Pour la première fois cette année, j'ai tourné un seul spot publicitaire. L'année dernière, seulement trois, et un an avant cinq.»«Il a une vision qui va au-delà du film de commande. Pour Vodafone, avec lesquels il a l'habitude de travailler, il est intégré en amont du processus créatif», ajoute Nicolas Lhermitte.

En étant aussi sélectif, Sebastian Strasser peut aller là où se situe, selon lui, le nouvel intérêt de son métier: «Offrir ses propres solutions créatives. Réaliser un simple spot m'intéresse moins que de devenir un créateur de contenu pour les agences, les marques mais aussi pour l'industrie du divertissement.» Une vision du «brand entertainment» dans laquelle il baigne déjà avec un projet en collaboration avec une grande marque incluant série TV, jeux et exploitation sur le second écran. Il a par ailleurs deux longs-métrages en préparation.  

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