motivation
Le spécialiste des coffrets cadeaux grand public développe son activité BtoB en lançant Wonder Team. Un site dédié aux entreprises qui peuvent en quelques clics sélectionner des activités destinées à motiver et fédérer leurs équipes.

Entre ces deux-là, la bataille est rude ! Smartbox et Wonderbox, qui se partagent la quasi totalité des 280 millions d'euros du marché des coffrets cadeaux grand public en France (près de 90% de parts de marché à eux deux), s'affrontent aussi depuis peu sur le segment, plus modeste mais en plein boom, des entreprises.

L'offensive Wonder Team

Sur ce terrain, Wonderbox vient à nouveau de prendre l'offensive. Après avoir lancé des coffrets personnalisables en 2009, puis la Wonder Card en 2010 (une carte cadeau personnalisable, fractionnable et cumulable) et, enfin, les opérations «push» en 2012 (bons de réduction personnalisés), la société propose aujourd'hui Wonder Team. «C'est une plate-forme des activités de Wonderbox adaptée aux opérations de team building des entreprises (stimulation, cohésion...)», explique Olivier Desfours, directeur des ventes BtoB de Wonderbox.

Pour un coût oscillant entre 12,5 euros et 400 euros par personne selon l'activité, l'entreprise fait son propre choix sur le site en fonction de ses critères (nombre de personnes, budget, région, thèmes...). «L'avantage par rapport à une opération sur mesure montée par une agence d'événementiel, par exemple, est de proposer un système de réservation direct et ce pour des opérations concernant de trois à cent personnes», ajoute Olivier Desfours.

Conquérir les PME

L'activité BtoB de Wonderbox, qui emploie 8 personnes, représente aujourd'hui 15% de ses 140 millions d'euros de chiffre d'affaires. Une petite part, environ 15%, émane d'agences de communication (Rhinos, Havas 360, Ideasteam, Laser Loyalty...) pour le compte de leurs clients. Mais c'est directement auprès des entreprises que Wonderbox compte développer son offre : réseaux bancaires (une banque est sur le point de signer), télécoms et secteur de l'intérim. «À terme, nous souhaitons rendre le site en accès libre pour que les PME puissent y faire des commandes en direct», conclut Olivier Desfours.

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