De Villeurbanne à Paris, Lille, Milan, et peut-être bientôt l’Espagne, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Le groupe de marketing client et communication Loyalty Company affiche ses ambitions internationales. Créée en 2004 dans la région lyonnaise par Guillaume Chollet, issu de l’industrie et de la distribution, l’enseigne amorce une nouvelle étape de son développement. « En 2012, forts d’un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros, nous avons amorcé un plan de croissance externe financé par nos soins, suivi notamment par le rachat du groupe Corrélation, spécialisé dans l’animation du réseau, en 2014 », rappelle Guillaume Chollet.
30 millions
En 2016, le groupe a mis le turbo en intégrant l’agence créative Le Fil. « L’an dernier, nous sommes passés à 30 millions d’euros de CA, souligne le fondateur de Loyalty Company. Nous avons rationalisé nos marques, avec la création de Kiss the Bride, agence de marketing relationnel en avril 2017, et de Muse pour l’a motivation des acteurs de la vente ».
Nouvelle étape en 2017, où le groupe a ouvert en septembre son capital à Edmond de Rothschild Investment Partners (Edrip), qui a investi 10 millions d’euros dans la structure. Quelques jours après cette annonce, le groupe annonçait le rachat de Golden Eye, agence basée à Villeneuve d’Ascq et spécialiste de l’activation clients in-store (CRM, business intelligence et marketing omnicanal). Un rapprochement visant à renforcer l’expertise data de la structure et d’enrichir son offre shopper marketing.
Plus largement, « le groupe a engagé un plan 2017-2020, appuyé notamment par une nouvelle organisation, conçue autour des clients, entourés par des CCO et des “team leaders”. Dans certains cas, nous sommes passés de cinq jours à une journée de traitement », se félicite Guillaume Chollet, qui affiche l’ambition « de constituer une alternative aux grands groupes ». Dans le même temps, Loyalty Company, annonçait l’ouverture d’une filiale Kiss The Bride à Milan, en Italie. Une manière, souligne le fondateur, « d’accompagner au mieux des clients comme Xerox ou encore L’Oréal Professionnel ».
Sur les cinq prochaines années, Guillaume Chollet entend « se développer sur des marchés européens matures ». Le groupe, qui compte 170 budgets et emploie 200 personnes, ne compte pas s’arrêter là en termes de croissance externe : « Nous avons trois ou quatre rapprochements dans les tuyaux, actuellement en négociations », annonce Guillaume Chollet.