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Après 2008 et 2010, les résultats de la troisième édition du Baromètre des compétitions de l’Association des agences-conseils en communication (AACC), réalisée par BVA Limelight entre novembre 2016 et février 2017 auprès de 104 annonceurs et 101 professionnels d’agences, viennent d'être publiés. Deux résultats sont encourageants : pour deux tiers des compétitions, le budget disponible est communiqué à l’agence, et le nombre d’agences consultées pour un brief est conforme aux recommandations de La Belle compétition, soit quatre agences maximum dont la sortante. A l’inverse, certains indicateurs ayant un fort impact sur la santé économique des agences n’évoluent pas. Le temps «homme» investi par l’agence pour une compétition est toujours deux fois supérieur à la perception de l’annonceur tandis que les frais extérieurs dépensés par l’agence sont en moyenne cinq fois moins élevés selon les annonceurs. Les agences non retenues sont également toujours indemnisées dans trois cas sur dix (à hauteur de 6000 euros en moyenne). Parmi les autres enseignements, le budget moyen des compétitions n’a cessé de diminuer depuis 2008 (-18% entre 2010 et 2017) dans un contexte global d’augmentation de leur nombre et 65% des compétitions sont multi-métiers (trois métiers en moyenne). Enfin, la durée des compétitions a été divisée par trois en 10 ans, passant de 108 jours en 2008 à 53 en 2010 et 40 en 2017.

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