Jeunes créatifs
Les deux créatifs ont eu un coup de foudre professionnel il y a deux ans pendant un stage. Animés par le cinéma, ils aspirent à travailler pour une ONG.

Entre Salomé Voldoire, conceptrice-rédactrice (25 ans) et Korantin Grall, directeur artistique (25 ans), le coup de foudre professionnel a été immédiat. «Nous nous sommes rencontrés il y a un peu plus de deux ans lors d’un stage chez Ogilvy. À l’époque, il y avait beaucoup de petits pitchs et nous nous sommes retrouvés sur l’un d’eux», raconte Salomé Voldoire. «Ça a été une révélation… J’avais travaillé avec d’autres binômes avant mais ça ne collait pas», commente Korantin Grall.

Comme pour beaucoup, l’inspiration leur vient de ce qui les entoure: des gens, des chauffeurs Uber, une exposition, la musique et plus particulièrement le cinéma, dont Salomé est très fan. «Je regarde énormément de films, je m’inspire des cadrages, des couleurs. J’ai vu Premier Contact récemment, l’utilisation de la musique y est impressionnante», lance-t-elle. Le format film, qui impose des étapes précises, leur parle plus que les activations digitales, dont l’absence de cadre «fait que tu peux tomber plus facilement à côté».

Leur campagne préférée date de 2015, il s’agit de «You can make it» pour Pot Noodle (agence Lucky Generals). «C’est l’histoire d’un garçon qui semble s’entraîner très sérieusement pour être boxeur, mais à la fin on réalise qu’il veut présenter les numéros entre les rounds. C’est bien filmé, il y a un bon casting, la musique est travaillée… Nous l’avons vu très souvent mais elle nous fait toujours autant rire.»

 

Leur envie? Travailler pour une ONG type Amnesty International. «Nous aimerions vraiment pouvoir changer le monde de façon positive, à l’image de la campagne réalisée par Ogilvy Africa pour le dernier rhinocéros blanc en partenariat avec Tinder.»

 

Hollywood. «Max». «C’était notre premier brief en tant que team “officiel”. Hollywood voulait qu’on fasse la promotion de ses chewing-gums Max. Ça ne devait être qu’un écran, mais la marque a tellement aimé nos propositions que c’est devenu un film. L’idée est de montrer la rencontre entre goût intense et fraîcheur. Nous avons interrogé des artistes spécialisés dans la 3D, c’était génial de pouvoir travailler avec ces métiers. Il a fallu huit mois de travail pour ce film.»

 

Stimorol. «Say it with Stimorol». «Nous avons créé des packs de chewing-gums avec des messages dessus pour aider les gens à lancer des conversations. La marque voulait quelque chose qui sorte des codes, donc nous avons détourné l’idée dans des films digitaux humoristiques. Le challenge était grand parce que nous n’avions que 20 secondes et il fallait que les spots n’aient pas de dialogues pour ne pas avoir à les traduire pour l’international.»

 

Coca-Cola. «UEFA Euro 2016». «Coca-Cola voulait communiquer auprès des adolescents dans le cadre de son partenariat avec l’Euro. Nous avons mis en place des posts contextualisés sur Twitter avant, pendant et après les matchs. Il y en avait une quantité impressionnante, donc beaucoup n’ont pas été utilisés parce qu’il a fallu anticiper ce qui pourrait se passer avec des idées simples qui devaient faire rire les jeunes. Nous avons suivi tous les matchs de chez Twitter ou Coca-Cola pour réagir en temps réel.»

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