Digital
Le spécialiste du content marketing et du social media inaugure sa content factory, un pôle dédié à la production de contenus comprenant notamment une offre de cocréation avec le client.

L’agence indépendante Brainsonic (120 salariés pour 12 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017) accélère à son tour dans la bataille des contenus. En cause : le «content shock», ce phénomène par lequel la production de contenus digitaux augmente plus vite que la consommation qui peut en être faite par son audience. Une problématique, commune à bon nombre d’annonceurs, qui génère une question qui fâche : celle de la rentabilité de ces contenus. Face à cette problématique, Brainsonic a décidé de répondre en lançant sa content factory, un pôle spécifiquement consacré à la production de contenus mobilisant différentes expertises clés de l'agence (social media manager, monteur, directeur artistique…) en mode agile.

Système à la carte
Jusque-là, rien de très original, y compris au niveau de la dénomination, mais c’est sur les caractéristiques de son offre que l’agence compte s’appuyer pour faire la différence vis-à-vis de la concurrence. «À notre échelle, il s’agit véritablement d’une industrialisation de la production de contenus», souligne Christophe Berly, qui pilotera la content factory, précisant que «certains clients ont déjà intégré ces nouvelles offres», à l’instar de Dassault Systèmes. À la clé, un système à la carte que complètent trois offres spécifiquement développées pour répondre à autant de typologies de besoins (voir encadré ci-dessous). Avec une promesse identique dans les trois cas : celle de la «réactivité», comme le précise le directeur général.

Déploiement en cours
À l’image de l’offre pour la production à la volée ou de l’offre de cocréation, Brainsonic entend répondre aux enjeux dans des délais d’une demi-journée à une journée. Et voit déjà plus loin pour son nouveau bras armé sur le terrain de la production diversifiée de contenus. «D’ici à fin 2018, nous avons pour objectif de déployer la content factory chez l’ensemble de nos clients devant faire face à des problématiques de création, conception et amplification de contenus à moindre coûts», complète Christophe Berly. Car c’est aussi sur le terrain économique que Brainsonic compte séduire avec un système de ticketing débutant à hauteur de 75 euros. De quoi faire la différence sur un marché de plus en plus disputé ?

Trois offres pour trois typologies de besoins
«Vidéo4Social» favorise la création de contenus sur un laps de temps permettant une mise à disposition très réactive (demi-journée ou journée) d’un vidéomaker produisant du contenu à la volée. Conçu pour les événements internes ou externes, le vidéomaker peut aussi prendre en charge la retransmission d’un event via Facebook Live ou encore la captation de mini-interviews. Le volet cocréation s’appuie sur l’offre «Do It Together», avec mise à disposition du matériel permettant de réaliser des captations photos et vidéos en totale autonomie. Une fois les images enregistrées, celles-ci sont directement synchronisées et prises en charge au sein de la plateforme de postproduction de l’agence. Enfin, l’offre «reshaping&content snacking» vise à donner une seconde vie à du contenu en le déclinant pour s’adapter aux différents carrefours d’audience.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.