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Des tests passés au révélateur

Devenus une norme en amont et en aval des opérations quand ce n’est pas aussi le cas en temps réel avec le digital, les tests « quali » et « quanti » sont partout. Une omniprésence qui a tendance à en agacer certains côté agences comme Matthieu Elkaïm, pour qui ceux-ci « rendent moins audacieux agences et annonceurs » en sus « du temps et des investissements gâchés ». « Il s’agit d’éléments nécessaires », évoque à l’inverse Meryem Amri. Tandis que David Garbous, directeur du marketing stratégique chez Fleury Michon parle plus prosaïquement de « bon sens ». « Plus la prise de décision peut se rapprocher de chiffres et de faits, mieux c’est », confirme Gautier Champenois, marketing manager healthcare chez Reckitt Benckiser. Un diktat que dénoncent les publicitaires. « Le problème des tests, c’est qu’ils entraînent mécaniquement une frilosité à lancer des campagnes décalées par peur de la réception qui en sera faite », regrette ainsi Yannick Bolloré. Le directeur de la création de BBDO Paris va plus loin : « Comment voulez-vous surprendre des gens en leur demandant leur avis ? ». Un schisme qui cache une réalité sujette à discussion. « Le problème des études marketing, c’est qu’elles sont en général très mal faites », témoigne un observateur privilégié, évoquant des tests produits inadaptés comme ces « tests de couche-culotte effectués sur des poupées » ou ces « dégustations de bières réalisées dans des conditions opposées à la consommation qui en sera faite dans la vie de tous les jours ».

 

Chiffres clés

3 ans. C'est la durée moyenne en poste pour les directeurs marketing français selon une étude menée il y a quelques années par l’Adetem et le cabinet Roland Berger. Une tendance qui aurait tendance à s’accentuer d’après les différents témoignages recueillis dans le cadre de cette enquête.

42 mois. C'est la durée moyenne en poste des CMO des 100 plus grands annonceurs américains, d'après une étude menée par Spencer Stuart. En deux ans, cette durée en fonction a reculé de six mois, pour s’établir à 42 mois en 2016.

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Pourquoi les directeurs marketing sont-ils frileux ?

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