Start-up

Le groupe Doctolib, poids lourd français de la prise de rendez-vous médicaux et de la téléconsultation, annonce une levée de fonds de 500 millions d'euros qui lui serviront à créer 3 500 postes d'ici cinq ans.

«Nous avons obtenu un financement de 500 millions d'euros», indique Stanislas Niox-Chateau, président de Doctolib, sur la page LinkedIn du groupe. Cette levée de fonds, qui «valorise à 5,8 milliards d'euros» l'entreprise qu'il a fondée en 2013, doit lui «permettre de créer 3 500 nouveaux emplois, dans 30 villes en France, en Allemagne et en Italie sur les cinq prochaines années», ajoute-t-il.

La manne provient majoritairement du fonds français Eurazeo et de la banque publique d'investissement Bpifrance, déjà présents au capital depuis 2017 et qui demeurent les principaux actionnaires de Doctolib, derrière ses dirigeants et salariés, a précisé Stanislas Niox-Chateau à l'AFP. Avec cette levée de fond, Doctolib devient la plus grosse licorne française, devant Back Market.

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Saluant «une marque de confiance pour les dix années à venir », il espère que sa société atteindra enfin la rentabilité bien plus tôt, fixant « l'objectif pour 2024 ou 2025». Ce qui ne sera pas chose aisée, car «chaque euro qu'on a, on le réinvestit», assure-t-il, énumérant les développements en cours de logiciels pour les médecins, infirmiers et kinés libéraux, mais aussi pour les hôpitaux, qui doivent tous aboutir cette année.

Sans oublier d'autres projets de «messagerie instantanée sécurisée», d'échange de documents médicaux et de prescription électronique, mais a priori pas de nouvelle acquisition prévue sur ou en dehors de ses trois marchés actuels.

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