L’association militante de défense de la vie privée en Europe, et qui, outre le fait d’avoir fait tomber le Privacy Shield, a donné du fil à retordre à bon nombre de géants du net, a changé de statut. « noyb est désormais agréée en tant qu'« entité qualifiée » pour intenter des actions de recours collectif devant les tribunaux de l’Union européenne », a-t-elle indiqué sur son site. L’association fondée par Max Schrems pourra donc intenter deux types d’actions légales : des « injonctions » ou des « réparations ». Elle pourra ainsi demander « des dommages et intérêts non matériels lorsque leurs données à caractère personnel ont été traitées de manière illicite », pour toutes les victimes. Une annonce qui sonne comme un avertissement.