Depuis plus de dix ans, Facebook, désormais renommé Meta, se rend aux Cannes Lions pour draguer le monde de la publicité. Aujourd’hui devenu un géant dans ce domaine, le groupe ouvre une lucarne sur les futures tendances à suivre.
Séverine Six, directrice des relations agences à Meta France, et Cédric Atlan, directeur du creative shop pour Meta en Europe du Sud, représentent le groupe sur la Meta Beach. Au programme : plongée dans le métavers Horizon Worlds, studio créatif dédié aux Reels ou encore démonstration des fonctionnalités des lunettes Ray-Ban connectées aux stories…
Depuis combien de temps Meta (ex-Facebook) se rend aux Cannes Lions ?
Cédric Atlan. Cela fait bien dix ans. Mais cette année a évidemment une saveur particulière, puisque l’industrie va enfin pouvoir se rassembler, après trois ans d’absence des Cannes Lions en raison de la crise sanitaire. Et depuis trois ans, il s’est passé beaucoup de choses, notamment notre changement de nom. Nous étions très impatients. C’est l’événement le plus influent de la communauté créative et publicitaire. Nous venons pour recréer du lien.
Séverine Six. Cannes est en effet un moment de connexion pour l’industrie. Pour Meta, il représente aussi l’occasion de réunir les équipes globales, de rencontrer nos partenaires, nos clients, etc. Meta est aujourd’hui partie prenante de cet écosystème. On vient à la fois pour s’inspirer mais également pour présenter nous-mêmes des cas créatifs, des bonnes pratiques, etc. Nous sommes aussi là pour « dédramatiser » la technologie, montrer des choses, les dessous de nos outils. Montrer comment nos plateformes peuvent libérer la créativité.
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En quoi le thème de la créativité est-il important pour Meta ?
S.S. Il est plus qu’important, il est essentiel. Et ce, pour toutes nos plateformes, qui représentent un tremplin pour les agences créatives, qui utilisent nos outils au quotidien pour exprimer leur créativité. Si nous sommes présents à Cannes, c’est précisément pour montrer tout ce que nos technologies peuvent apporter aux acteurs de l’industrie, aujourd’hui et demain. L’enjeu est d’aller à la rencontre du marché pour partager sur ces trois années passées, comment les usages ont évolué, quelles sont les nouvelles habitudes et comment cela influe sur les tendances créatives, les nouveaux formats, etc. Les habitudes des utilisateurs sont plus rapides que l’industrie et les marques.
Que présente Meta lors de l’événement ?
C.A. Nous misons sur de l’expérientiel pour faire découvrir nos nouveautés, à commencer par tout ce qui est monde virtuel dans le pavillon Horizon Worlds. Il s’agit de permettre aux visiteurs de comprendre comment le métavers fonctionne, ce qu’on peut y faire, donner des recommandations, etc. Le métavers, c’est l’internet de demain. Ce n’est pas Meta qui va le faire seul, mais au contraire, c’est toute l’industrie main dans la main qui va le construire pas à pas.
Nous proposons également des ateliers consacrés au format Reel dans la « Meta’s Reels School », où les participants pourront apprendre à maîtriser tout ce qui concerne Reels, les transitions, l’ajout de texte, la fonction écran vert, les effets de réalité augmenté, etc. Ou encore, nous proposons de venir tester les « Ray-Ban Stories », conçues pour prendre des photos et des vidéos, écouter de la musique, passer des appels ou même partager facilement sur les réseaux sociaux. La présence physique de Meta a du sens parce que tous ces nouveaux outils, il faut vraiment les tester pour les comprendre.
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