Les deux créatives de LGM&co confient leurs quatre inspirations communes, teintées de voyages, de livres et de musique.

- Bo-Kaap

Hélène Gratzmüller : «En troisième année à l’Iscom, nous sommes parties en stage au Cap en Afrique du Sud. Nous avons découvert Bo-Kaap, un quartier où les maisons ont été peintes en couleurs vives pour attirer davantage de touristes, car c’est un coin assez pauvre. Notre amour pour les couleurs a commencé là-bas.»

Margaux Simoen : «À cette période, nous avons décidé de nous mettre en team avec un ami concepteur-rédacteur. Nous étions déterminées à trouver un emploi ensemble. Pendant nos quatre mois et demi de stage, nous sommes tombées amoureuses de ce pays, et nous avions l’ambition de revenir.»

H.G. «Quand LGM & co nous a proposé un CDI [sans leur ami CR], nous avons d'abord refusé. Nous avons finalement réussi à négocier du télétravail pendant deux mois en retournant là-bas. Et c’était avant l’arrivée du covid ! Je suis revenue six mois après Margaux, et à mon retour, nous nous sommes penchées sur la refonte de l’agence. C’est là que nous avons mis la priorité sur le pouvoir des couleurs.»

- La littérature

H.G. «Nous avons toujours aimé lire, et notre directeur de création Nicolas Gandrillon continue de nourrir cette passion.»

M.S. «Pour chaque compétition, il nous offre un livre en rapport avec les projets, afin que cela nous inspire.»

H.G. «Par rapport au film pour Pavillon France, j’ai lu tous les Agatha Christie pour réussir à réfléchir à ce jeu de fausse piste. Lire nous permet de nous améliorer dans l’écriture de script. On adore également les livres pour enfants, les illustrations sont un modèle d’inspiration. Actuellement, je lis La tristesse de Françoise Sagan, et le prochain est Odile d’été, d’Emma Becker.»

- Toiletpaper

M.S. «C’était à l’époque de la compétition Monoprix, nous étions en recherche d’image, et après l’exposition sur l’hyperréalisme au musée Maillol, nous sommes tombées sur l’ouvrage Toiletpaper de Maurizio Cattelan. Il y a des images chouettes, très conceptuelles.»

H.G. «Pour la compétition Interbev, nous avons choisi cette image de bouche où il est écrit “shit” et remplacé par “beef”. Nous espérons pouvoir travailler avec ce studio un jour.»

- Orelsan

H.G. «Nous l’écoutions chacune de notre côté avant de nous connaître. Orelsan, c’est un publicitaire dans l’âme. Il n’a que des punchlines, et en regardant la deuxième partie de son documentaire, j’ai vu qu’on travaillait de la même façon. Ce qui fait sa différence, c’est qu’il raconte une histoire du début à la fin, c’est un génie de la communication. Il a su rester simple, et est apprécié d’une grande majorité même s’il a eu une période où il a été controversé pour certaines de ses chansons.»

M.S. «Perdus d’avance, c’est celui que nous avons écouté séparément, et celui qui nous parle le plus. L’album des Casseurs Flowters nous plaît énormément, il est très conceptuel avec l’idée que ce soit focalisé sur une journée.»

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