Rétrospective. Avant de révéler notre sélection finale des publicités que nous avons préférées et celles qui nous ont énervés en 2014, redécouvrez du 22 au 29 décembre, nos sélections mois après mois.

Chaque mois, découvrez les publicités qui nous ont plu et celles qui nous ont moins plu. Une façon de prendre position sur la création publicitaire, en toute subjectivité, sans animosité aucune.

 

Voici nos 12 publicités préférées d'octobre, classées par ordre alphabétique :

 

- «Unis pour la liberté» d'Assassin's creed Unity (Ubisoft). Agence : Sid Lee Paris

Pourquoi ? Parce que c'est visuellement impressionnant, et la musique et les actions donnent parfois la chair de poule et un sentiment de puissance.

 

- « For the love of music » de BBC Music. Agence : Karmarama

Pourquoi ? Parce qu'on garde l'élégante musique en tête longtemps, et on salue le fait d'avoir pu réunir autant de stars d'envergure.

 

- « A lifetime of original british drama » de BBC One. Agence : BBC (en interne)

Pourquoi ? Parce que Benedict Cumberbatch (en gros plan...) qui dit du Shakespeare, c'est hypnotisant. Soupir.

 

- « The one that I want» de Chanel. Réalisateur : Baz Luhrmann

Pourquoi ? Parce que c'est long et éculé, mais la musique et les clins d'œil comme le collier dans le dos, et les fesses de Gisele Bundchen donnent envie de regarder jusqu'au bout.

 

- « 250 bonnes raisons » du Fonds national de promotion et de communication de l'artisanat. Agence : La Chose

Pourquoi ? Parce que les textes, nombreux, sont très plaisants dans le genre pirouettes verbales adaptées.

 

- « Joue du Grumly » de Grumly (Jemini). Agence : Les Gaulois

Pourquoi ? Parce qu'on rigole encore. Tendresse et absurdité.

 

- « Halloween » d'Ikea. Agence : BBH Singapour

Pourquoi ? Parce que la thématique d'Halloween et la parodie millimétrée d'une scène de Stanley Kubrick ne sont pas gratuites; elles servent une spécificité du magasin : l‘ouverture nocturne. Le tout avec une touche d'humour.

 

- « Soyez fous, soyez vous » de Maisons du monde. Agence : BDDP Unlimited

Pourquoi ? Parce qu'on a aimé le fait que la chanson truculente et entêtante écrite par le concepteur-rédacteur ait été chantée par son directeur artistique lui-même. 

 

- « Quelle nature » de Mini-Babybel. Agence : Young & Rubicam Paris

Pourquoi ? Parce que la personnalité attribuée au Mini-Babybel est amusante, et pas prétentieuse.

 

- « How far » de Nespresso. Agence : McCann Paris

Pourquoi ? Parce qu'on passe un aussi bon moment à regarder jouer Jean Dujardin et George Clooney, qu'on imagine qu'ils en ont eus lors du tournage.

 

- « Isover » de Saint-Gobain. Agence : Babel

Pourquoi ? Parce que le traitement est inattendu, et réalisé avec originalité.

 

- « Bienvenue » de Sarenza. Agence : M&C Saatchi Gad

Pourquoi ? Parce qu'on sent qu'aucun plan n'a été laissé au hasard. En témoigne, le cadre avec la photo du vrai patron de Sarenza sur le bureau.

 

Et voici les 12 publicités qui nous ont davantage agacés en octobre, classées par ordre alphabétique : 

 

- « Le grand magasin » de BHV Marais. Réalisateur : Cédric Cizaire

Pourquoi ? Parce qu'on n'est pas sûr que le ton un brin lourdingue AB Productions soit raccord avec le standing bourgeois bohème du BHV Marais.

 

- « Human navigation system » de BMW. Agence : Publicis Indonesia

Pourquoi ? Parce que des femmes tenues en laisse pour guider ces messieurs dans un salon de l'automobile, ça manque vraiment de chien.

 

- « Lia, dis-moi » de Corolle. Agence : Geometry Global

Pourquoi ? Parce qu'et d'un la chanson est insupportable, et de deux la poupée va au pot avec sa couche, et de trois elle ne sait dire que « Maman ». Lia, dis-moi, pourquoi tu dis pas Papa ? Lia dis-moi, Lia dis-moi, Lia dis-moooiargh...

 

- « Ni suédois, ni chinois » de Cuisines Teissa. Agence : Symaps Atlantique

Pourquoi ? Parce qu'à côté, l'imitation du chinois par Michel Leeb mérite un Oscar.

 

- « Chocolate factory » de Dorcel. Agence : Mademoiselle Scarlett

Pourquoi ? Parce que les images mentales que l'affiche génère d'emblée, on aurait aimé s'en passer.

 

- « La demande » de Fervex (UPSA). Agence : Nude

Pourquoi ? Parce que les mouvements d'éventail avec les mains de la fille sont excessivement maniérés.

 

- « Ok Google » de Google. Agence : 72 and Sunny Los Angeles

Pourquoi ? Parce que comment faisait-on avant, sans Google, pour penser à acheter du shampoing par exemple ? On se lavait jamais les cheveux, alors ? Ô Gloire à Google.

 

- « Moi, c'est Candia » de Grandlait de Candia. Agence : Share & Out of the box

 Pourquoi ? Parce que c'est très esthétique, mais cela se prend trop au sérieux.

 

- «Momentum duo » de Sennheiser. Agence : Fred & Farid Shanghai 

Pourquoi ? Parce que c'est très beau pour les yeux et les oreilles, mais on a du mal à comprendre le concept.

 

- « The freeze » de Sixt. Agence : BETC

Pourquoi ? Parce qu'une carotte qui danse, un nain qui fait du kung-fu, un ours en peluche qui lèche du miel sur une tierce joue, on sent que les créatifs ont rejoint la quatrième dimension. Bientôt une licorne qui fait du roller ?

 

- « Who is Teddy Smith » de Teddy Smith. Agence : BBDO Beau

Pourquoi ? Parce qu'il y a comme un malaise avec le message sous-jacent du colonisateur occidental qui vient modifier les tenues des jolies pépés colonisées. Ok, on va trop loin dans l'interprétation et on voit le mal partout, mais quand même.

 

- « La force du volcan » de Volvic (Danone eaux). Agence : Young & Rubicam Paris

Pourquoi ? Parce que c'est très beau, c'est fort, c'est soigné, c'est sublimé avec la musique de Woodkid, c'est grandiloquent, mais c'est pour de l'eau. De l'eau. Calmos.

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