Chaque mois, découvrez les publicités qui nous ont plu et celles qui nous ont moins plu. Une façon de prendre position sur la création publicitaire, en toute subjectivité, sans animosité aucune.
Voici nos 8 publicités préférées de décembre, classées par ordre alphabétique de marque :
- «En guerre contre la pauvreté» d'Armée du salut. Agence : Y&R Paris
Pourquoi ? Pour les photos dérangeantes et le champs lexical de la guerre exploité avec finesse.
- «Les femmes qui aiment lire sont mystérieuses» de Carel. Agence : Hervé Plumet, Ursus
Pourquoi ? Pour l'élégance des images et l'esprit des textes.
- «Wahid chante DigitasLBi» de DigitasLBi. Agence : DigitasLBi
Pourquoi ? Pour la référence hilarante à Kad & Olivier, la sincérité sans entrave.
- «Petit délinquant deviendra grand» d'Ensemble contre la récidive. Agence : BETC
Pourquoi ? Pour la réalisation soignée, le propos réfléchi, et l'ensemble qui fait un effet assez fort.
- «Réveillons de la Solidarité 2014» de Fondation de France. Agence : Limite
Pourquoi ? Pour le réalisme et la justesse de l'actrice.
- «Love your imperfections» de Meetic. Agence : Buzzman
Pourquoi ? Pour le texte tout en humilité, et la facilité à s'identifier.
- «Les contes de l'appli RATP» de RATP. Agence : Publicis Conseil
Pourquoi ? Pour la joliesse des illustrations et le choix des contes adaptés aux particularités de l'application.
- «La magie de Noël» de Sécurité routière. Agence : Publicis Consultants
Pourquoi ? Pour la subtilité des détails distillés en pointillés qui traduit mieux la violence de la chose qu'un film choc.
Et voici les 8 publicités qui nous ont davantage agacés en décembre, classées par ordre alphabétique de marque :
- «Additionner les forces, multiplier les chances» de Banque Populaire. Agence : Marcel
Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas s'empêcher de penser à «Conjuguons nos talents» de la Société Générale, mais version mathématiques.
- «Reincarnation, avec Pharrell Williams et Cara Delevingne» de Chanel. Réalisateur : Karl Lagerfeld
Pourquoi ? Parce que tout est sublime, les costumes, les décors, la musique, mais on préfère le dialogue de la réunion préparatoire imaginé par Benjamin Sanial, concepteur-rédacteur chez Publicis Conseil, et publié sur son compte Facebook : https://www.facebook.com/benjamin.sanial/posts/747713438617160
- «Le bon choix, c'est Dakotabox» de Dakotabox. Agence : Business
Pourquoi ? Parce que le jeu de mot est amusant, mais le jeu d'acteur est assez lourd.
- «Could I be any clearer ?» de Harvey Nichols. Agence : Adam & Eve DDB Londres
Pourquoi ? Parce que le concept est trop alambiqué, et comparé à «Sorry, I spent it for myself» de l'an dernier, multiprimé à Cannes, on est assez déçu.
Pourquoi ? Parce que les comédiens s'expriment comme s'ils déclamaient Antigone.
- «Black Friday» de Salles Chemistri Sao Paulo. Agence : Camisaria Colombo
Pourquoi ? Parce que cela rappelle les images traumatisantes du 11-Septembre.
- «Tender stories» de Tous. Réalisateur : Victor Carrey
Pourquoi ? Parce qu'il y a un côté malsain.
- «Des cotes qui donnent envie de parier» de Winamax. Agence : CLM BBDO
Pourquoi ? Parce que la mécanique créative est complexe à comprendre.