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C’est sur les écrans de cinéma que Sushi Shop a décidé de reprendre la parole. Habitué de l’affichage et de la communication produits, le spécialiste du sushi avait sélectionné en juillet l’agence DDB, à l’issue d’une compétition.

Ce 7 janvier, Sushi Shop arrive pour la première fois sur les écrans, en l'occurrence ceux de cinéma, avec un premier film imaginé par son agence DDB.

 

Créée il y a seize ans par Grégory Marciano, qui avait rapporté des Etats-Unis l’idée de propulser les sushis californiens en France, la société n’a commencé à communiquer qu’en 2011 avec le lancement de box en édition limitée.

 

Avec des partenariats comme Kenzo, Lenny Kravitz ou encore Kate Moss, Sushi shop a nourrit son image premium. Probablement un peu trop au vu des a priori que les consommateurs ont sur les prix pratiqués par l’enseigne... Sont ensuite venues les box gourmets, créées par des chefs comme Cyril Lignac, Jean-François Piège, Thierry Marx ou dernièrement Joël Robuchon.

 

«Essentiellement présente en affichage et en presse, la marque souffrait d’une image froide et désincarnée», analyse Karine Lecomte, directrice marketing et communication de Sushi Shop.

«Les équipes n’avaient jamais travaillé sur une expression vidéo de leur marque, note Xavier Mendiola, directeur général adjoint de DDB Paris en charge de Sushi Shop. Il y avait une culture du print, du graphisme, du design, mais aucun story telling. Il fallait raconter la marque et l’expérience client, être moins distancié.»

 

Mettre en valeur les moments de consommation

 

Après avoir travaillé sur son offre et ses prix, ce qui a donné lieu à une toute nouvelle carte en 2014, Sushi Shop s’est penchée sur ce qu’elle souhaitait dire à ses clients. «Nous n’avions ni signature ni plateforme de marque, ajoute Karine Lecomte. Il a fallu remonter à la genèse de la marque: c’est par la livraison que Sushi Shop s’est fait remarquer. Et puis, aller chez Sushi shop c’est un vrai choix. La dégustation est un moment particulier. Nous sommes donc partis sur cette nouvelle signature  autour des moments de consommation "A good time is coming".»


Le film, réalisé par un habitué du clip, Romain Chassaing (Solab Production), promène le spectateur au gré de la tournée d’un livreur de Sushi Shop, passant d’appartement en appartement et s’immiscant pour quelques secondes à peine dans le quotidien d’inconnus.  

 

«Lorsque l’on commande un repas, on ne commande pas seulement de la nourriture, on commande un moment. Nous avons voulu faire tomber certains clichés sur les consommateurs de Sushi Shop pour montrer que la pénétration de la marque était bien plus large que ce que l’on pense. Les clients ont des vies différentes et des moments de consommation différent, c’est cette diversité que nous avons cherché à retranscrire», ajoute Xavier Mendiola.

 

Film aspirationnel

 

S’adressant à une cible jeune de CSP +, la marque et DDB ont misé sur le cinéma et le digital pour leur plan médias. «Notre film est aspirationnel et poétique, avec un format de 45 secondes, le cinéma était le média le plus pertinent.»

 

Diffusé dans les salles des villes où est présente la marque dès le 7 janvier, le film sera également relayé sur internet en différentes versions. «Nous avons fait le choix d’être plus affinitaires que puissants», conclut Xavier Mendiola.

 

Avec un nouveau programme CRM et la remise à plat de toute sa stratégie sociale, Sushi Shop entend bien capitaliser sur ses clients et sa capacité à créer de la proximité. «L’objectif est de nourrir la marque sur le long terme, ce n’est pas un impact immédiat sur les ventes que nous attendons», conclut Karine Lecomte.

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