Wereable tech
La start-up a conçu un tee-shirt très connecté dont le tissu intègre de minuscules capteurs qui permettent aux sportifs de suivre leurs indicateurs depuis un smartphone. Premier partenaire, le géant Asics.

Après les objets connectés, les premiers vêtements «intelligents» (wereable tech). Cityzen Sciences vient de dévoiler son D-shirt, un tee-shirt connecté, et son premier «smart» cuissard pour les cyclistes. Ces vêtements aux textiles connectés sont bourrés de minuscules capteurs (GPS, senseur cardiaque et accéléromètre), qui relèvent en temps réel des indicateurs (vitesse, distance parcourue, rythme cardiaque...), pouvant être suivis depuis un smartphone. Toutes les données sont envoyées par les capteurs, à placer où on le souhaite sur le vêtement (torse, jambe...).



La start-up française a présenté ces innovations au CES, le show de l’électronique grand public, qui se tenait à Las Vegas du 6 au 9 janvier. Et où, justement, quelques jeunes pousses françaises ont imposé la French Touch dans le segment des objets connectés.

 

Vêtements lavables en machine, ces premiers D-shirt et cuissard connecté seront commercialisés par la chaîne de magasins Cyclelab d'ici cet été, avec pour relais le prochain marathon de New York, cet l’automne.

 

Un étape décisive pour Cityzen Sciences, lancé par Jean-Luc Errant en 2008, qui regroupe des spécialistes français du textile et de l'électronique (dont Eolane, Payen, Telecom Bretagne) et compte déjà 250 salariés. La nouvelle société a pu compter sur le soutien des pouvoirs publics, la Banque publique d’investissement (BPI) France ayant apporté 7,7 millions d’euros par avances remboursables sur 17,2 millions d’euros de budget global. Elle a par ailleurs profité du coup de projecteur médiatique à Las Vegas pour affirmer son ambition de lever 100 millions d’euros.

 

La start-up a compris que tout reposait sur l’exploitation des datas récoltées. Via Cityzen Data, la start-up proposera donc «de stocker et analyser les données. La plupart des apps vous indiquent la variation de votre rythme cardiaque sur une course. Mais un objet devient intelligent lorsqu'il vous livre une interprétation concrète de ces données», estime Vincent Lambert, directeur marketing de Cityzen sciences.

 

 

Mais la consécration, la jeune pousse la doit au partenariat signé avec l'un des géants mondiaux du sport, la marque japonaise Asics, pour concevoir un maillot connecté. «On a des liens privilégiés avec le Japon où on a ouvert des bureaux et un partenariat de R&D avec l’université de Shinshu. C’est une chance que l’on ait décroché cet accord, alors que des acteurs japonais essaient de travailler sur des projets similaires», précise Vincent Lambert. Un type de partenariat que la start-up compte bien développer avec d’autres acteurs. Dont Décathlon.

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