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Le créateur publicitaire de Naf-Naf, Franck Davidovici, qui avait accusé Jeff Koons de contrefaçon, a assigné l’artiste en justice. La campagne automne-hiver 1985 de la marque textile dévoilait une jeune femme allongée dans la neige avec un cochon à son chevet. Une œuvre récente de l’artiste lui ressemble.

 

Le directeur de création demande la confiscation de l'oeuvre, dont il souhaite faire don à l'Etat français, ainsi que des recettes réalisées par Jeff Koons. Mais il demande également 271 000 euros de dommages et intérêts au total.

 

L'oeuvre a été retirée de l'exposition du centre Pompidou, à la demande du publicitaire.

 

Jeff Koons s’est défendu en affirmant qu’«une large part de la création moderne et contemporaine repose sur le concept de citation, voire d'appropriation». Ce à quoi l’avocat de Franck Davidovici a répondu dans une cinglante lettre ouverte: «L'appropriation, au sens où vous l'entendez, n'est rien d'autre, juridiquement, qu'un acte de contrefaçon. Elle porte, en cela, atteinte aux droits fondamentaux de l'auteur de l'oeuvre première, de même qu'un vol, par exemple, porte atteinte aux droits fondamentaux du propriétaire du bien volé.» Ambiance... 

 

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