Avec une baisse drastique de ses investissements publicitaires de 16,7%, à 244,49 millions d’euros en 2014, hors display internet, Bouygues Telecom passe de la sixième à la neuvième position dans le classement annuel des annonceurs. Un contraste avec l’année 2013 où l'opérateur télécoms avait massivement communiqué sur l’arrivée de la 4G. L'an dernier, il a tenté de racheter SFR au groupe Vivendi, puis a mené des discussions avec les groupes Iliad (Free) et Orange pour son propre rachat. En vain. Résultat: en juin dernier, son comité central d’entreprise a adopté un «projet de transformation» prévoyant 1 516 suppressions de postes, sur un effectif de 9 000 personnes. Dans la foulée, le groupe a donc fortement diminué sa pression publicitaire, tant en presse (-23%, à 34 millions d’euros) qu’en télévision (-31%, à 95,4 millions) et en publicité extérieure (-32%, à 16,8 millions). La radio, média promotionnel par excellence, a été privilégié, avec 60,3 millions d’euros investis (+101%). L’opérateur et son agence médias (KR Media) n’ont pas souhaité commenter ces chiffres. Quant à 2015, l'année ne manque pas d’enjeux: Bouygues Telecom a dévoilé fin 2014 un nouveau catalogue d'offres mobiles épuré aux tarifs offensifs. Et il s’apprête à lancer sa box sous Android, pour laquelle il devra faire œuvre de pédagogie.

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