Pour son étude sur le moral des e-commerçants, la Fevad (Fédération de l'e-commerce et de la vente à distance) a soumis 118 dirigeants de sites d'e-commerce (PDG, directeurs généraux et directeurs e-commerce) à un questionnaire sur leur vision de l’avenir et leurs priorités budgétaires.
Premier point, les vendeurs ont meilleur moral que les Français. Si Kantar Worldpanel annonçait dans son baromètre qu’à la mi-février, 46% (+5,5 pt) des ménages français pensaient que leur situation financière allait se dégrader au cours des 12 prochains mois et que, pour deux tiers d'entre eux, l’envie de dépenser restait absente, les e-commerçants, eux, ont plutôt confiance en l’avenir. 82% des dirigeants interrogés se déclarent autant ou plus optimistes en 2015 qu’en 2014. Ils espèrent à 78% une croissance de leur chiffre d’affaires, et 61% anticipent une augmentation de leur marge nette.
La pub n’est plus une priorité
Et cet argent, à quoi servira-t-il? En tête des priorités des investissements, les DSI sont les grands gagnants. 33% des répondants placent l’informatique dans les priorités de l’année.
En second, vient le développement à l’international pour 26% des interrogés.
Ces deux secteurs progressent dans le classement par rapport à 2015. En revanche, le marketing et la publicité rétrogradent dans les priorités et arrivent en troisième position, à 26% également.
Concernant le développement des canaux de distribution, retailers et pure players se rejoignent. Ce n’est pas le mobile, mais le site internet qui sera une priorité pour les deux catégories de marchands (à 73% au total). Le m-commerce est deuxième à 57% pour les click & mortar et à 51% pour les pure players. 50% des magasins physiques devraient poursuivre le développement du «click and collect», alors que les pure-players comptent plutôt renforcer leur présence sur les réseaux sociaux (26%).
Par ailleurs, la moitié des entreprises devraient voir leurs effectifs progresser au cours de l’année.
