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Instauré dans l’optique d’éviter toute nouvelle crise due à un épisode caniculaire, le Plan national canicule passe par une communication préventive et informative sur les gestes à adopter en cas de forte chaleur.

Suite à 2003 et à son été caniculaire, le ministère de la Santé met en place un Plan national canicule (PNC) chaque année dès le mois de juin. Son but? Préparer, prévenir et anticiper une éventuelle crise comparable à celle de 2003 à travers des dispositifs d'ordre organisationnel (mise en place de systèmes nationaux et locaux rapidement opérationnels) et d'ordre communicationnel (diffusion d'une information en amont, voire pendant la crise si la canicule est avérée).

Prévention avant tout

Conçue par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), en collaboration avec Australie, cette communication se veut préventive, informative et pratique afin de promouvoir les recommandations sanitaires à adopter.

Elle se décline via des outils print hors médias (affichettes grand public, affichettes à destination des personnes dépendantes, dépliants, le tout en français et en anglais pour les touristes) qui sont déployés dès le démarrage du PNC annuel au début du mois de juin, à titre préventif.

Les bons gestes

Les outils médias (annonces presse, film TV de 30 secondes, film web de 1 minute 15 secondes, tous deux traduits en langue des signes pour la première fois en 2015, et spots radio) sont également diffusés dès lors que le ministère de la Santé l’estime nécessaire. Ainsi, ils ont été diffusés début juillet, lors de l’épisode de forte chaleur ressentie dans l’Hexagone.
Sans fioriture, ces messages illustrés expliquent les bons gestes à adopter en cas de forte chaleur, comme «boire régulièrement de l’eau», «mouiller son corps et se ventiler» ou «donner et prendre des nouvelles de ses proches».

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