Culture tech
Dans la vogue émergente de services de coaching personnalisé, un médecin et un ancien cadre de la BNP Paribas lancent Smylife App, une appli mobile qui propose des exercices pour gérer son stress.

Faut-il y voir une application mobile qui relève, comme tant d’autres, du simple gadget? Ou l'illustration d’une tendance naissante, à l'heure du mindfulness (pleine conscience), qui débarque dans les entreprises françaises? La start-up est en cours de lancement, son appli mobile vient d’être lancée sur Android et IOS (Apple), et était finaliste aux App Awards en juin. Nom de code: Smylife, que ses concepteurs surnomment déjà «l’appli mobile du bonheur». La promesse: se concentrer sur le positif et accroître ainsi son bien-être.

À l’origine de cette application, Philippe Rodet, médecin, fondateur de la société de coaching Bien-être et Entreprise, et Stéphane Dautel, qui a passé quinze ans à BNP Paribas et lancé un programme consacré au bien-être au travail, People Care. Au sein du groupe bancaire, le médecin anime des formations sur le stress. Peu de temps après, les deux hommes décident de s’associer pour lancer un service mobile «avec des exercices tout simples, par lesquels chacun peut décider de prendre en main son bien-être. Avec le digital et l’accélération du travail, on subit de plus en plus de stress, on peut se protéger soi-même», résume Stéphane Dautel.

Appliness

L’idée de base: relever dans l’appli Smylife les expériences positives et négatives de la journée, et chaque soir, les relire et sélectionner les points les plus positifs. Elle comporte un système d’alerte, de sélection de favoris, la conservation des meilleurs souvenirs, et un baromètre permettant de mesurer son niveau de bien-être.
En septembre, l’appli va s’enrichir de nouveaux services, comme pouvoir partager des photos, ou des émotions positives ou négatives avec des proches, par les fonctions natives de l’Iphone (mail, SMS ou sur les réseaux sociaux).
Côté modèle économique, «on compte lancer des services payants, comme des prestations de coaching personnalisé, et une version B to B via des partenariats avec des entreprises», précise Stéphane Dautel. La start-up compte lever au moins 200 000 euros, et commencera à communiquer en septembre. Assurément, elle arrive sur un terrain concurrentiel: les applis de coaching et de méditation foisonnent, sans compter que les géants des objets connectés, comme Withings, devraient bientôt lancer leurs propres services de coaching.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.