Palmarès
La banque en ligne a remporté la récompense suprême du palmarès dévoilé le 19 novembre, avec une campagne signée Jésus et Gabriel. D’autres campagnes, comme Evian, Médecins du monde et Kronenbourg, ont aussi retenu l'attention du jury.

La banque en ligne Monabanq a remporté, le 19 novembre au soir, le 42e Grand Prix de la communication extérieure. Réalisée par l'agence Jésus et Gabriel, la campagne d’affichage de la filiale du groupe Cofidis Participations, sortie en mai dernier, est composée de quatre visuels signés «Les gens avant l'argent» et met en scène des gens du quotidien, comme un chauffeur de bus ou une employée d'usine, avec l'accroche «Bienvenue à ceux qu'on ne voit jamais dans les publicités pour les banques».

Le palmarès établi par le jury présidé par Gabriel Gaultier, président de l'agence Jésus et Gabriel, distinguent aussi les campagnes Mikado «Mikado By» (agence Jésus et Gabriel), Evian «Little big baby» (BETC), Evian «Naissance» (BETC), Kronenbourg (La Chose) et Médecins du monde «Make a child cry» (DDB Paris), qui ont reçu chacune un prix.

Ont obtenu une mention: «Emploi et mal-logement» de la Fondation abbé Pierre (BDDP Unlimited), Vacances propres (BDDP & Fils), OPI (DAN Paris), Milka mix (Romance), L’Equipe pour son changement de format (DDB Paris), Montréal (LG2, avec la collaboration de l'agence Article 11 Tourisme), ainsi qu'«Event» de Roland-Garros/IBM (Neo at Ogilvy). Enfin, le Prix du public (panel de 1 000 personnes interrogées par l'institut Iligo) a été attribué ex æquo aux campagnes «Vacances propres» et «Emploi et mal-logement».

Grande concurrence

Ce palmarès a fait débat dans le jury, réuni la journée du 12 novembre. Sur la première sélection (109 campagnes), une vingtaine étaient arrivées en tête. Avec trois campagnes digitales: Montréal, l’Armée du Salut, et Roland-Garros/IBM.

Plusieurs campagnes tenaient la corde auprès des différents membres du jury pour décrocher la récompense suprême. Exemple, celle de Kronenbourg: des jurés ont souligné la variété des visuels, la capacité à exploiter la diversité des formats que permet l’affichage pour cette grande campagne (déployée en gares, en extérieur, etc.). Et son humour, avec des accroches souvent drôles: «Avec ces jeux de mots, c’est une vraie performance dans un secteur très régulé [par la loi Evin]», a salué Benoit Devarrieux.

La campagne Evian, parmi celles en finale, a également fait débat: fallait-il de nouveau récompenser une marque (et son agence) multiprimée ces dernières années? Evian était au coude à coude avec Monabanq dans les votes (à main levée) du jury. «C’est une campagne qui fait réagir, qui nous fait nous poser des questions. Elle utilise bien le média affichage», salue Vincent Leclabart (Australie). «C’est un concentré de bons sentiments, elle est un poil condescendante et assez triste», réplique Benoit Devarrieux. «Elle ne me touche pas beaucoup, elle utilise des gens sans vraiment leur donner la parole», estime Nathalie Cogis (FCB).

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