Le défi du directeur marketing en 2016? Réussir à suivre le client sur tous les canaux. En effet, 57% des directeurs marketing interrogés par l’EBG et Qlik dans une étude qui vient d’être publiée considèrent que c’est le frein numéro un à la mesure du marketing digital.
Autre souci: les données sont récoltées par silo, ce qui aboutit à des sources hétérogènes (51%). Enfin, 48% des directeurs marketing se plaignent d’un manque de ressources pour évaluer efficacement les bénéfices de ces actions.
D’ailleurs, à la question «Votre entreprise mesure-t-elle précisément l’impact du digital sur son activité?», moins d’un directeur marketing sur quatre en est tout à fait convaincu, et 40% des membres de l’EBG affirment même le contraire. Autrement dit, la partie n'est pas gagnée.
Des outils d'analyse qui ne satisfont pas
Quand il s’agit de juger les outils à leur disposition, les directeurs marketing ne sont pas tendres: 54% des répondants ne sont pas satisfaits des outils d’analyse dont ils disposent pour mesurer l’impact des stratégies digitales.Pour autant, les bénéfices du digital sont réels sur plusieurs aspects: près de 65% des directeurs marketing interrogés estiment qu’il raccourcit le cycle de vente. Près de trois sur quatre notent que le digital permet une meilleure collaboration entre les ventes et le marketing, et qu’il réduit le délai de mise sur le marché d’un produit. Et 80% des directeurs interrogés relèvent par ailleurs que le digital permet au marketing de contribuer plus fortement à l’augmentation du chiffre d’affaires.
Enfin, même si l’enveloppe digitale croît d’année en année, une part importante des directions marketing (39%) a consacré moins de 20% de son budget marketing au digital en 2015.
