Selon des informations du quotidien régional L’Indépendant, Amazon serait sur le point d’ouvrir une «boutique» à Perpignan, dans une zone commerciale excentrée, au sud de la ville. Contacté par Stratégies - qui attendait confirmation - Amazon a démenti formellement cette information. La banderole, image à l’appui de la façade du bâtiment, «n'a pas été déposée par Amazon», affirme Amazon France. Ce qui d'ailleurs pourrait très bien amener des suites légales, s'il s'avérait que c'était une utilisation frauduleuse de la marque.
L’Indépendant, qui a entamé une marche arrière sur ces informations, affirmait que le local serait à mi-chemin entre point de retrait et la boutique high-tech. Un peu sur le même modèle que le projet que la marque avait dans la Silicon Valley, à Sunnyvale. Qui n'a cependant pas encore vu le jour.
Sur une surface de 800 mètres carrés, selon le quotidien régional, le local ne pouvait être ni un entrepôt ni un simple ensembles de casier de retrait, qui ne sont en plus pas balisé de cette manière. La thèse du point de retrait-boutique paraissait donc valable.
Améliorer la livraison
Amazon, qui vient d’ouvrir une librairie à Seattle, a l'air de multiplier petit à petit les offensives physiques, reprise en boucle dans la presse, mais qui souvent ne voient jamais le jour et reste souvent une légende...
Il reste pourtant vrai que, si l'e-commerce ne cesse de croître, le physique dans l'expérience d'achat des consommateurs reste primordial, notamment en ce qui concerne la rapidité de livraison, véritable cheval de bataille des e-commerçants depuis un an. Et pour lesquels les points de retrait et le click & collect s'est multiplié avec succès. Ainsi, les partenariats avec les réseaux de distribution ou l'ouverture de boutiques paraît inéluctable pour grand nombre de sites d'e-commerce. A moins que la législation sur les drones autorise plus largement ce mode de livraison.
