Data

Avec des revenus issus à 50/50 de la stratégie et de la publicité, Weborama affiche un chiffre d'affaires de 26,2 millions d'euros en 2015 (+9%), avec 220 salariés présents dans sept pays. «Notre idée, c’est l’empowerment, explique son PDG, Alain Lévy, mettre nos partenaires en situation de piloter leur stratégie data.»

Exemple avec Les Echos, qui a bénéficié des premières campagnes à la performance en intégrant une DMP mise en place par Weborama forte des données du CRM, des contenus et du site. «Après neuf mois, Les Echos réalise 25% de son chiffre d'affaires digital sur ses offres data, la DMP ayant été rentable au bout de six mois», relève Alain Lévy, qui s’attaque maintenant au Parisien et à L’Equipe.

Traitement automatique du langage

L'assureur Axa a aussi, selon lui, multiplié par quatre son taux de conversion et divisé par cinq son coût d’acquisition en identifiant des segments intentionnistes. Weborama vient par ailleurs de dévoiler une nouvelle technologie de data science, baptisée Big Fish. Elle passe par l'analyse linguistique d'un corpus qui aboutit à une classification algorithmique et à des ensembles sémantiques (clusters).

Il s'agit d'analyser grâce à des cookies la fréquentation par des individus des mots du corpus et leur intensité avec les clusters définis. Ce mode de traitement automatique du langage – via Twitter, par exemple – utilise big data et datavisualisation pour aller pêcher en flux profond des signaux faibles, les bruits d'une marque ou d'un concurrent.

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