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Pour illustrer l’expertise créative de Tropicana en matière de jus de fruits, son agence CLM BBDO a imaginé un film publicitaire simple et artistique, gourmand et élégant.

Spectaculaire, colorée et littéralement explosive! La nouvelle campagne européenne de Tropicana (Pepsi Co) s’affranchit des codes de ce secteur, qui communique habituellement sur les bénéfices produits et parle petit-déjeuner, convivialité et énergie, pour mettre les fruits sous le feu des projecteurs.
«Tropicana étant un créateur de jus de fruits, nous avons imaginé une plateforme stratégique et créative qui se base justement sur l’idée de la créativité», précise Matthieu Elkaim, directeur de la création de CLM BBDO, l’agence de Tropicana depuis 2013. Le film sorti dimanche 24 avril (agence médias: OMD) est donc la première pierre de cette plateforme baptisée «L’art du fruit, par Tropicana» et signée «Les fruits comme vous ne les avez jamais bus» en France.

Charge explosive

Pour aller jusqu’au bout de cette démarche artistique, l’agence a collaboré avec un photographe et artiste contemporain, Fabien Oefner, via la société de production Starloo. «Son travail sur la matière, que ce soit sur des bulles de savon ou de la peinture, nous a séduits», explique Julien Sanson, directeur de la production de BBDO Paris.
Tourné pendant cinq jours fin mars dans des studios d’Aubervilliers avec une équipe de 70 personnes, le film montre de vrais fruits exploser dans un tourbillon de saveurs et de couleurs pour laisser s’écouler un jus multifruit généreux.
«Une charge explosive et un ballon rempli de liquide ont été placés dans un ananas prédécoupé. Au moment de l’explosion, l’écorce partait dans tous les sens et le ballon laissait échapper le jus, révèle Julien Sanson. Pour le pamplemousse, une première prise filmait une éponge ronde chargée de liquide qui tournait grâce à une centrifugeuse et projetait le liquide de manière élégante. Une deuxième prise était faite avec un vrai pamplemousse.» Quant à la framboise et au fruit de la passion, ils étaient projetés sur une surface plane et transparente grâce à un canon à fruit avant d’exploser.
Pour filmer le jus dans le verre, l’équipe a placé une caméra dans un grand récipient «pour être au plus près du liquide et obtenir une vague qui immerge le spectateur».

Calme et précision

Au total, des dizaines et des dizaines de fruits ont «joué» durant le tournage et cinq procédés différents ont été utilisés, comme «une caméra fantôme [pour filmer 1000 images par seconde], un effet bullet time couplé à du motion capture, mais aussi des caméras plus traditionnelles associées à du périscope et des optiques macro», énumère Julien Sanson. En revanche, la 3D n'a pas été utilisée dans ce spot.  
Si le film est explosif, le tournage s'est pour sa part montré relativement calme. «Nous ne pouvions pas juger à l’œil nu du résultat puisque nous cherchions un micromoment dans chaque prise. Le résultat n’était visible qu’une fois que le monteur et le "flamiste" avaient retravaillé le plan», selon Julien Sanson. Pour gagner du temps, mais aussi pour voir au jour le jour la construction du film, la société de post-production Firm était en effet présente sur le plateau de tournage.

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