La semaine vue par...
Françoise Bresson, directrice des événements de marque et du développement durable de Nestlé Waters, présent sur le Tour de France avec Vittel.

Le 103e Tour de France qui a démarré le samedi 2 juillet sous un temps maussade.

On veut du soleil! Et ce ne sont pas que les coureurs du Tour et Vittel que cela dérange. C’est tellement bien pour tous, et, surtout, les activités commerciales liées à la météo. Notre plus grand marketeur, c’est le soleil! Le Tour reste un événement majeur et récurrent pour les Français. Il est inscrit dans le patrimoine du pays. La ferveur du public est toujours intacte. L’événement se modernise grâce à Amaury Sport Organisation (ASO), qui tente de faire bouger les lignes, quelles que soient les conditions et les contraintes. Le Tour a une vraie capacité à se régénérer.

 

Le cyclisme confronté à la fraude technologique et aux moteurs cachés dans les vélos.

Même si les voleurs ont toujours un temps d’avance sur les gendarmes, je constate que, pour la première fois, l’Union cycliste internationale, le ministère des Sports et ASO travaillent ensemble contre ce nouveau fléau. C’est assez rare pour le souligner. Cela rassure le sponsor que je suis et me permet de continuer d’avoir confiance en l’organisateur.

 

Vittel, top partenaire du Tour depuis 2008.

Le Tour de France, ce sont au total six semaines de temps forts pour nos ventes durant lesquelles nos parts de marché progressent. Le Tour nous permet de créer du lien avec notre public et les 12 millions de spectateurs sur le bord des routes. Le travail est différent de celui de Perrier, autre marque de Nestlé Waters, lors de Roland-Garros.

 

L’équipe de France de football qualifiée pour les demi-finales de l’Euro 2016.

Le pays commence enfin à bouger et on voit cette effervescence. Quand un coureur, un tennisman ou une équipe française gagnent, c’est bon pour le moral. Cela crée de l’engouement. Du coup, on regarde plus l’événement, et donc les marques. C’est un cercle vertueux.

 

L'entrée de Danone à 40% dans le capital de Michel et Augustin.

L’enjeu est intéressant pour les deux entreprises. Danone cherche de la croissance à travers des entreprises innovantes, mais le groupe devra garder l’esprit start-up de Michel et Augustin. Souvent, quand un grand groupe rachète une société, il veut appliquer ses procédures et ses méthodes. Cela tue un peu la créativité et l’innovation.

 

La publicité possible sur les églises en restauration.

Je ne suis pas vraiment emballé par l’affichage de la publicité sur les monuments. Cela met en avant le cruel déficit de financement pour la restauration de ces bâtiments. Il y a l’appel au secteur privé, et d’autres pistes, comme le mécénat ou le financement participatif pour ces opérations.

 

Le Conseil d’Etat pourrait autoriser Paris Première à passer en clair.

Le business model de ces chaînes est fragile, et le marché publicitaire n’est pas extensible, car le gâteau reste le même pour tous. Du coup, plus on multiplie les acteurs, plus cela peut les fragiliser. Nous, annonceurs, sommes également sensibles à la parcellisation de l’audience. C’est d’autant plus compliqué que les médias traditionnels sont désertés par les plus jeunes.

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