Sondage
Un sondage Odoxa pour Microsoft et Stratégies montre que 43% des Français utilisent des objets connectés dévolus à la santé. Mais pour sept à huit interviewés sur dix, c’est une opportunité en termes de prévention ou de soins.

Qui a dit que les Français étaient méfiants dès qu’il s’agit de leur santé ? Le sondage Odoxa pour Microsoft que nous publions en exclusivité avec 01 Net, BFM Business et L’Usine nouvelle, à l’occasion des Rendez-vous de l’innovation, montre que la confiance qu’ils accordent aux applications connectées pour leur forme et leur bien être grandit même s’ils sont, bien sûr, attachés à leur système de santé et à leur médecin. Réalisé les 7 et 8 septembre, le sondage a été effectué auprès d’un millier de Français.


Ce n’est pas en termes d’alternative au corps médical que sont vus ces objets connectés mais bien en termes de complémentarité. Les Français y voient une « opportunité pour aider au maintien à domicile des personnes âgées » (83%) pour « améliorer la prévention » (81%) et 69% estiment que leur usage constitue une « opportunité pour la qualité des soins ».Par rapport à un précédent sondage, réalisé par Odoxa en janvier 2015, on constate même une progression de 2 à 3 points sur ces différents intems, signe que les freins sont de plus en plus marginaux par rapport aux innovations.

 

Moins d'un Français sur deux est utilisateur


Côté usages réels, un développement spectaculaire est observé même il ne concerne encore qu’une minorité de Français. 43% utilisent en effet des objets connectés pour suivre leur état de santé ou leur activité physique. « Cela masque en réalité une très grande diversité selon les tranches d’âges, explique Gaël Sliman, président de l’institut Odoxa, l’usage est 67% chez les 18-24 ans, de 49% chez les 25-34 ans, de 47% chez les 35-49 ans, de 40% chez les 50-64 ans et de 26% chez les plus de 65 ans ». Selon lui, ce sont des objets grands public qui favorisent l’acceptation générale.


Enfin, le DMP, acronyme de « dossier médical personnel » (à ne pas confondre avec « data management platform » quoique…) n’est pas une donnée inconnue pour les Français mais seulement 9% savent « précisément » de quoi il s’agit. 47% se contente de dire qu’ils en ont « vaguement entendu parler ». Une grande majorité (77%) ne cachent pas qu’ils aimeraient pouvoir consulter le contenu qui les concerne de ce fameux dossier personnel médical. Pour l’heure, les mobinautes se contentent souvent de coexister avec les applis santé qui leur sont imposées par les fabricants comme Apple ou Samsung. Et qui restent vides tant que les utilisateurs ou leurs objets connectés ne leur transmettent pas de données. 

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