événementiel
Paris 2024 a remis, ce vendredi 7 octobre, au Comité international olympique (CIO) la deuxième partie du dossier de candidature pour l’organisation des Jeux dans la capitale en 2024. Ce volet concerne la gouvernance et les finances. Il garantit aussi que les espaces publicitaires situés autour des sites de compétition seront réservés durant les JO aux sponsors officiels.

La candidature de Paris pour l'organisation des Jeux olympiques en 2024 passe une nouvelle étape. Ce vendredi 7 octobre, Le Comité international olympique (CIO), à Lausanne (Suisse), a reçu la seconde partie du dossier officiel. Ce document porte, notamment sur la «protection des droits marketing autour des sites pendant les Jeux» grâce à des «accords assurant au Cojo [Comité d’organisation des jeux olympiques] le contrôle des espaces publicitaires». Ainsi, les sociétés de communication extérieure garantissent déjà, huit ans avant l'échéance, la réservation aux sponsors olympiques des panneaux publicitaires situés près des lieux de compétition.

Le comité de candidature a ainsi répertorié tous les espaces publicitaires à proximité des sites possibles des JO. Il s'agit de plus de 10 000 faces, à Paris et dans les autres villes où se tiendraient les épreuves, comme Saint-Denis, Marseille (voile) ou Nantes (football). L’ensemble de cet inventaire, pour la période du 19 juillet au 21 août 2024, a même été évalué à près de 100 millions d’euros en tarif brut.

Trois structures d'organisation

Cet espace publicitaire est protégé afin, évidemment, de limiter l'ambush marketing. D'ailleurs, un texte qui autoriserait une action immédiate en cas de "publicité sauvage" pendant l'événement devrait être inclus dans la "loi olympique" qui serait proposée si Paris obtient les Jeux (la décision sera prise le 13 septembre 2017).

L’autre aspect de ce deuxième volet du dossier de candidature concerne le projet de gouvernance. Paris 2024 propose que le Cojo ne se concentre que sur… l’organisation. Le comité de candidature prévoit en effet deux structures pour épauler le comité d'organisation: la première sera chargée de gérer la livraison des infrastructures dans les délais et aura le pouvoir de se substituer aux maîtres d’œuvre en cas de défaillance, la seconde sera chargée des questions d’héritage des JO et orchestrera, dès 2017, les opérations permettant le développement de la pratique sportive et la place du sport dans la société.

3 milliards d'euros dans les infrastructures

Ce dossier précise enfin les budgets, soit 3,2 à 3,8 milliards d’euros pour l’organisation, financés, d'une part, par le marketing, les droits TV, à hauteur de 1,5 milliard d'euros par le CIO, et, d'autre part, par la billetterie et les sponsors nationaux. En parallèle, 3 milliards d’euros seront investis dans les infrastructures, notamment la piscine et le village olympique financés à parts égales par les secteurs publics et privés.

Un chèque de 50 000 dollars accompagne aussi ce deuxième volet du dossier de candidature. Un premier versement d'autant a déjà été réalisé avec le premier volet, il y a un an. Un dernier, de 150 000 dollars, le sera en février 2017 lors de la remise du troisième et dernier chapitre du dossier, en février 2017, consacré aux détails de la livraison des Jeux.

Les autres villes candidates, Los Angeles et Budapest, ont également remis leur rapport ce vendredi. Rome ne devrait pas le faire, ce qui éliminerait la capitale italienne. 

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