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La start-up française Octipas, qui se donne pour mission de digitaliser les magasins physiques, a levé 2,1 millions d’euros en décembre dernier.

Équiper les magasins en « tablettes vendeurs » qui leur permettent d'avoir accès à l'état des stocks en temps réel (disponibilité en magasin, dans les boutiques alentours et sur le web), à des informations détaillées sur le produit, à l'historique du client, de passer des commandes pour ses clients depuis le magasin... et donc de mieux accompagner le chaland. Voilà, concrètement, la solution digitale « clef en main » proposée par la start-up Octipas aux distributeurs. « Il y a un véritable besoin pour les magasins de disposer d'une solution qui unifie les systèmes d'information et se positionne comme une interface centrale entre le client et son enseigne », complète Nicolas Passalacqua, fondateur et PDG d’Octipas. 

« Les principaux objectifs de ce nouvel assistant sont à la fois la satisfaction des clients, l’optimisation du temps de travail des vendeurs et l'accroissement du chiffre d’affaires de l'enseigne », détaille l’entrepreneur. En outre, les « tablettes vendeurs » permettent le paiement en mobilité : le client n’attend donc plus en caisse et règle directement son achat auprès du vendeur. 

 

L'international dans le viseur

 

L'outil s’adresse principalement aux distributeurs disposant d'un réseau minimum de dix points de vente. La société compte aujourd’hui une dizaine de clients parmi de grandes enseignes telles que Celio, Eram, Okaïdi ou The Kooples. « Un chiffre qui grossit assez rapidement et qui devrait amener notre portefeuille clients à une vingtaine d’ici la fin de l’année », entrevoit Nicolas Passalacqua. Octipas est présent dans 600 magasins partout en France, ce qui représente plus de 1 000 «tablettes vendeurs» déployées.

Créée en 2010 à Montpellier, Octipas a déjà réalisé deux levées de fonds. Une première en 2012 de 350 000 euros, et une seconde, en décembre 2016 de 2,1 millions d’euros, auprès d'un groupe d'investisseurs emmenés par deux fonds américains, un fonds scandinave et de quelques investisseurs privés dont François Legros (ex-PDG de Genesys Conferencing). « Cet argent va nous permettre de soutenir notre croissance actuelle et d'accélérer encore plus. Cela passe par des recrutements et l'amélioration du produit. L'international est également dans le viseur pour nous, avec la volonté de nous étendre vers de nouveaux pays en 2018 », explique le fondateur.

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