E-commerce
Teeps fournit une brigade d’«experts» prêts à apporter leurs conseils aux internautes par chat sur les sites e-commerce.

Il vous manque, le vendeur Fnac ultra-passionné par son rayon, avec qui vous pouviez discuter des heures? Il vous manque lorsque vous vous retrouvez seul devant votre ordinateur, à surfer sur Amazon ou sur le site de votre marque préférée? C’est précisément pour combler ce manque que Teeps est né. «Notre positionnement consiste à remettre de l’humain dans le digital: de l'accompagnement, des conseils avant-achat, du dialogue… Exactement comme dans une boutique physique», explique Fabrice Berger-Duquene, ex-directeur général de Webedia (1) et cofondateur de Teeps en 2015 avec Sonia Zarowsky, ex-directrice de Pureshopping.
Les équipes de Teeps ont pour mission de dénicher des «experts», de les recruter au sein d’une plateforme qui leur donne accès à différents outils pour conseiller et vendre des produits. À commencer par un système de messagerie instantanée pour discuter avec les consommateurs. «Tout l’enjeu pour Teeps est de faire le bon matching entre l’expert et le client. Nous passons beaucoup de temps à bâtir cette communauté de passionnés, assure Fabrice Berger-Duquene.Nous voulons réintroduire la surprise, le hasard, le plaisir de découvrir des marques, dans le e-commerce.»

L’application, qui fonctionne technologiquement comme une marketplace, capte une commission sur les ventes de 20% en moyenne et reverse 40% de cette somme à la personne à l’origine de la transaction. Pour le client, c’est le même prix et le même service qu’en magasin. Lancée en bêta en juillet dernier et présentée au public en octobre, Teeps référence déjà quelque 700 marques et marchands et propose un catalogue de plus de 100 000 produits. La start-up a depuis lancé plusieurs verticales: la déco, la mode femme et l’enfant. Suivront bientôt le vin, la gastronomie, le sport, etc.

Version B to B

Mais Teeps compte aller encore plus loin et envisage une autre version de son business, plus orientée B to B, sur un modèle en SAAS (software as a service). «Nous discutons avec les marques pour qu’elles intègrent notre solution de commerce conversationnel directement sur leur site. Par exemple, nous allons ouvrir sur le site Delamaison.fr une rubrique (Mes idées déco) au sein de laquelle nos experts vont répondre directement aux clients pour échanger sur leurs projets de décoration», explique l'entrepreneur.

Ce concept porteur d’opportunités a séduit plusieurs business angels qui ont participé à un tour de table de 1,4 million d'euros: Laurence Paganini, DG de Kaporal, Guillaume Paoli, fondateur d’Aramisauto ou encore Grégoire Lassalle, fondateur d’Allociné... «L’idée est d'accélérer sur la partie B to B, marque blanche et solutions pour les marques et retailers», entrevoit Fabrice Berger-Duquene.

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