Le sujet du «fan» sur Facebook et de son interactivité avec les marques était au centre du débat organisé jeudi 16 décembre en fin de matinée au Cristal Festival. Pour Georges Mohammed-Chérif, président de l'agence Buzzman, «si la publicité ne sert pas à générer des fans, elle n'atteint pas son objectif : elle doit d'abord servir à se faire connaître et à vendre».

 

Facebook, dans ce cadre, est un outil incontournable, sachant qu'aujourd'hui, comme l'a souligné Damien Vincent, son directeur en France, «15% du temps passé sur Internet dans l'Hexagone l'est sur Facebook». (Voir son interview vidéo sur Stratégies.fr)

 

Devant cette audience, «les agences développent avec certains de leurs clients, des stratégies Internet uniquement axées sur Facebook, allant même jusqu'à se passer de site Internet classique», souligne Philippe Simonet, vice-président de TBWA Paris.

 

Résultat, le coût moyen d'une campagne sur Facebook a été multiplié «entre 10 et 20» entre 2009 et 2010, selon Damien Vincent. Quant au coût moyen du recrutement d'un fan, il s'établit à «6-7 euros».

 

Les participants à cette table-ronde ont aussi souligné les limites et les contraintes de l'outil Facebook. La gestion des commentaires est ainsi très délicate et, pour une marque, un commentaire très négatif dans un océan de compliments peut être très dommageable.

 

Tous ont aussi rappelé qu'il n'existe pas de règles concernant l'utilisation de Facebook pour une marque : «Il est plus facile de dire, pour un internaute, qu'il est fan de Jimmy Hendrix que d'Intermarché», a ainsi pointé Georges Mohammed-Chérif, reprenant les propos de Fernanda Romano («global creative director of digital & experiential», Euro RSCG Worldwide) tenus lors de la réunion du jury Cyber.

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