Jeux olympiques
Tous les jours sur Stratégies.fr, retrouvez l’actualité marketing et médias des Jeux olympiques de Sotchi. Aujourd’hui, Somfy et le biathlon. La société installée en Haute-Savoie a fait de la discipline son levier de communication interne.

Chut! Somfy veut rester discrète. Le biathlon, c'est son territoire. La société française, installée à Cluses (Haute-Savoie), est le partenaire de l'équipe de France de biathlon. Samedi, à 15h30, les 2000 collaborateurs français de l'entreprise suivront leur ambassadeur, Martin Fourcade. Le biathlète s'aligne dans l'épreuve de 101 km et est le premier espoir de médaille pour le camp français.

«Nous n'attendons pas du biathlon des gains de notoriété, affirme Jean-Michel Jaud, directeur de la communication de Somfy, l'un des leaders mondiaux des systèmes d'automatisation des portes et fenêtres. Ça, c'est l'objectif de la publicité classique.» Pour la société, le biathlon est destiné à fédérer l'interne et à communiquer auprès de clients professionnels.

 

Logique géographique

Pourtant, le lien entre la discipline et les métiers de Somfy n'est pas évident. «Nous sommes installés en pleine montagne, et nos collaborateurs sont des adeptes du ski, il y a donc une logique», répond Jean-Michel Jaud. Associée également à cinq biathlètes, dont Martin Fourcade, la société s'appuie sur la discipline pour animer sa communication interne.

Les collaborateurs et leur famille sont régulièrement invités à rencontrer leurs champions, voire à se confronter à eux dans leur propre discipline. «Mais ce rapport avec nos sportifs va plus loin, puisque nous les aidons dans leur reconversion», indique Jean-Michel Jaud. Le lien est si fort que Somfy a même provisoirement accueilli Marie-Laure Brunet quand elle était blessée. «Cela lui a permis de retrouver le moral», confie le dirigeant.

 

Bon rapport investissement/notoriété

Malgré un chiffre d'affaires en hausse de 3%, à 1 milliard d'euros, Somfy a récemment dû faire des choix budgétaires: arrêt des partenariats avec le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et Eurosport. Mais pas question de toucher au biathlon.

Le budget reste modeste, estimé à un peu plus de 100 000 euros. «Mais le retour sur investissement, surtout avec les résultats sportifs de nos athlètes, est très satisfaisant pour nous», explique Jean-Michel Jaud, qui préfère donc rester discret afin de ne pas susciter la convoitise d'autres marques.

 

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