Tous les jours sur Stratégies.fr, retrouvez l'actualité marketing et médias des Jeux olympiques d'hiver. Aujourd'hui, les idées des sponsors dans le parc olympique. Demain : Audi règne sur la descente.

Krasnaya Polyana, la ville olympique sortie de terre pour les JO, a des airs de ville fantôme. C'est ici, où se rassemblent les épreuves alpines des Jeux de Sotchi, que le Club France s'est installé. C'est le point de rendez-vous de la délégation française, des partenaires et des médias.

Sur les bords de la rivière Mzymta, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a vu beaucoup plus modeste qu'il y a deux ans, à Londres, quand il avait investi les 7000 mètres carrés d'un bâtiment victorien sur la rive de la Tamise. A Krasnaya Polyana, il faut se contenter des 500 mètres carrés d'un futur local commercial, dont le plâtre blanc sur les murs est encore frais.

 

Une facture de 300000 euros

«Ce Club France est à la dimension de nos besoins, explique Denis Masseglia, président du CNOSF. A Sotchi, nous accueillons beaucoup moins d'athlètes et de supporters qu'à Londres.» Eventeam, en charge de la billetterie, a vendu 70% des 7000 billets destinés à la France. En 2012, le Club France de Londres avait accueilli 80000 personnes durant la quinzaine olympique.

Toutefois, à Londres, le fastueux Old Billingsgate avait coûté 8 millions d'euros, avec une perte un peu inférieure à un million. A Sotchi, la facture s'élève à 300000 euros. Le CNOSF compte sur 100000 euros de recettes, essentiellement grâce à la restauration et au bar. C'est loin des 2 à 3 millions d'euros investis par les Etats-Unis ou le Canada dont les «maisons» sont bâties dans le parc olympique.

 

Le rendez-vous des médias

Contrairement à Londres, où l'entrée du Club France coûtait 50 euros, en Russie c'est gratuit pour les (quelques) supporters français. Le lieu est surtout un outil de travail pour la délégation française. Athlètes, dirigeants, entraîneurs s'y retrouvent à côté des partenaires et de leurs invités.

C'est aussi le point de rendez-vous des médias. Le Club France permet de rencontrer directement les sportifs. Une nécessité pour les télés autres que France Télévisions, détenteur des droits exclusifs. Le groupe public ayant en effet droit de regard sur l'accès aux sites des compétitions. L'Equipe 21, BFM TV et I-Télé, comme les radios, y ont installé de sommaires bureaux. Il faut se débrouiller avec un réseau Wi-Fi surchargé et les rares prises électriques.

 

Lobbying pour Paris 2024

Le Club France a aussi, et surtout, une fonction politique. Denis Masseglia reçoit quotidiennement les membres du Comité international olympique. Discrètement, dans un petit bureau et le confort de fauteuils, le président du CNOSF joue le représentant du sport français... et aussi le lobbyiste d'une probable candidature de Paris pour les Jeux 2024.

 

AUDIENCES TV.
Lundi 17 février. 1,8 million de téléspectateurs en moyenne sur la journée sur France 2 et France 3 (part d'audience de 17,1%). L'après-midi, France 2 a réuni 2,8 millions de personnes avec une part d'audience de 22,4%.

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