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Lancées par Laval Mayenne Technopole, les boutiques Neoshop commercialisent les produits des start-up.

La Couettabra, couette à manches longues pour frileux, des poignées de vélo lumineuses, des porte-clés connectés Mykee Konect, un boîtier de géolocalisation pour enfants Ma P'tite Balise, les montres connectées Pebble... Inédits, parfois loufoques, une vingtaine d'objets connectés et gadgets innovants sont référencés dans les boutiques Neoshop.
Des boutiques d'un nouveau genre : elles se veulent une rampe de lancement pour les start-up, dont elles commercialisent les produits. «On assure leurs premières ventes: cela va les aider à se faire connaître, à tester leurs ventes, réfléchir au packaging, mais aussi avoir les premiers retours utilisateurs», explique Marion Hurbin, responsable projet Laval Mayenne Technopole (LTM) en charge de Neoshop.

Avec pour objectif de se bâtir ensuite un réseau de distribution. «En 2011, nous nous sommes rendus compte que les start-up avaient du mal à trouver des canaux de distribution autres que leurs proches ou l'e-commerce», poursuit-elle.

 

Accompagnement entrepreneurial

A l'initiative du projet, Laval Technopole Mayenne, avec l'appui de fonds régionaux et européens, pour un investissement initial de 200 000 euros. Une démarche qui relève davantage de l'accompagnement entrepreneurial. «On cherche à ouvrir de nouvelles boutiques en partenariat avec des structures qui accompagnent des start-up, comme des pépinières», précise Marion Hurbin.
La première boutique a ouvert à Laval (Mayenne) en septembre dernier, à côté d'un incubateur de start-up et d'un tout nouvel espace de coworking. Le Leroy Merlin local s'apprête à accueillir un «corner» Neoshop. Par ailleurs, une boutique éphémère vient d'ouvrir et ce, jusqu'à fin juin, en région parisienne, dans le nouveau centre commercial Qwartz, à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine).

Déjà le concept de magasins éphémères Neoshop avait été testé l'an dernier à l'étranger, à Londres (sous le nom Launch Box), Gand (Belgique) et Édimbourg (Écosse). D'autres boutiques permanentes doivent ouvrir cette année, notamment en Basse-Normandie.

Le concept même de points de vente spécialisés dans les produits innovants et objets connectés a le vent en poupe : un réseau de 17 boutiques Lick, nouvelle enseigne consacrée aux objets connectés, se déploie un peu partout en France depuis fin mars, à l'initiative de l'entrepreneur Stéphane Bohbot, qui a repris les plus grands magasins de The Phone House.

Les opérateurs télécoms s'y intéressent aussi : Orange a lancé une boutique en ligne, «le corner des objets connectés», et Bouygues Telecom a annoncé fin mars l'ouverture d'espaces pour objets connectés dans ses boutiques.

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