Quelles sont les entreprises épargnées par la crise de confiance des consommateurs ? Mercredi 20 février, Epoka et Harris Interactive ont présenté les résultats d'une enquête en ligne menée auprès de 5000 Français début 2019. Il en ressort que 54% des Français déclarent faire confiance aux entreprises lorsqu'elles prennent la parole. C'est moins que pour la prise de parole des scientifiques (86%), des associations (74%) et des élus locaux (57%) et autant que pour celle des économistes (54%). Les Français accordent moins leur confiance aux journalistes (42%), aux syndicats (34%) et aux membres du gouvernement (23%).
Selon l'étude, les secteurs les plus crédibles sont ceux de la grande distribution spécialisée (68%), de la grande distribution (65%) et celui de l'alimentaire (62%). Tous secteurs confondus, les Français accordent leur confiance à Decathlon, Leroy Merlin et Michelin. Concernant plus spécifiquement le panel des cadres, ce sont Brico Dépôt, Radio France et Picard qui trouvent grâce à leurs yeux. En termes de notoriété, les entreprises les plus citées par les Français sont E.Leclerc, Coca-Cola, TF1, Danone, La Poste et Leroy Merlin.
Pour gagner la confiance de la population, 49% des répondants ont choisi en priorité la qualité des produits et des services, 38% l'image employeur («le fait que l'entreprise traite bien ses salariés»), 37% le fait que l'entreprise respecte ses obligations fiscales, 36% la transparence de l'entreprise sur ses résultats et, enfin, 36% le fait qu'«elle écoute ses clients et communique avec eux».
Les canaux de communication les plus plébiscités sont à 36% les chaînes de télévision publique, à 34% la presse économique et à 33% les grands quotidiens nationaux. Les réseaux sociaux sont plébiscités à hauteur seulement de 10% pour l'ensemble de la population. Un taux qui grimpe à 25% chez les moins de 25 ans.
Dans un contexte de communication de crise, la meilleure stratégie d'une entreprise pour restaurer la confiance est d'«ouvrir ses portes à des experts, des personnes indépendantes» (49%), avant même de «s'engager pour mettre fin au problème» (35%).
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