Réseaux sociaux
Nouvelles fonctionnalités, nouveaux formats, nouvelles études ou nouvelles sources de monétisation... Chaque jour, l'actualité des réseaux sociaux est riche. Pour se repérer dans ce flot d'innovations, Stratégies décrypte les annonces les plus importantes.
  • La taxe Gafa adoptée au Parlement malgré les menaces américaines

La taxe «à la française» sur les géants du numérique a été adoptée jeudi 11 juillet au Parlement, sur fond de tensions avec les États-Unis, qui menacent la France de représailles. L'idée est d'imposer les géants du numérique à hauteur de 3% du chiffre d'affaires réalisé en France notamment sur la publicité ciblée en ligne, la vente de données à des fins publicitaires et la mise en relation des internautes par les plateformes. Après un ultime vote à main levée du Sénat, la France est «le premier État à introduire en Europe une taxation» des Gafa (Google, Amazon, Facebook et Apple) et autres Meetic, Airbnb, Instagram ou encore Criteo, a affirmé le ministre de l'Économie Bruno Le Maire. Washington a annoncé la veille avoir lancé une enquête sur les effets de cette taxe mise en place unilatéralement par la France. Cette enquête pourrait entraîner des mesures de représailles. En savoir plus…

  • Instagram présente des outils de lutte contre le cyberharcèlement

Le harcèlement en ligne est un sujet brûlant. L'application Instagram, propriété de Facebook, lance deux nouvelles fonctionnalités pour tenter d'endiguer ce fléau. Parmi ces nouveaux dispositifs figure un avertissement, généré par une intelligence artificielle, qui sera adressé aux personnes souhaitant publier des remarques injurieuses sur la populaire application de partage d'images, propriété de Facebook. Un autre outil baptisé «restriction» vise à réduire un éventuel flot de remarques négatives sur le compte d'un utilisateur victime de harcèlement. Cette fonctionnalité est destinée à un utilisateur réticent, par crainte d'envenimer la situation, à bloquer ou à se désabonner du compte d'un harceleur. L'utilisateur pourra plus ou moins restreindre l'influence d'une personne cherchant à lui nuire en approuvant ou pas ses commentaires et en les rendant ainsi visibles ou non pour les autres. En savoir plus…

  • Google s’attaque à Facebook par les events

Google vient de lancer un nouveau réseau social, baptisé Shoelace. Après l’arrêt de Google+, le géant n’abandonne pas et vient de lancer sa nouvelle application sociale, pour le moment limitée à New York et ne fonctionnant que sur invitation. Le terme «lacet de chaussure» indique, selon le site officiel, que ce nouveau média social veut «relier les gens selon leurs intérêts». La plateforme permet notamment de créer des événements ou des rendez-vous d’activités pour que les participants s’y retrouvent. Chez Facebook, les «événements» sont une des principales fonctionnalités qui retiennent les utilisateurs. En savoir plus…

  • Facebook va dévoiler les entreprises qui utilisent ses données pour la pub

Dans un billet de blog, le réseau social de Mark Zuckerberg a annoncé le 11 juillet une mise à jour de sa fonction «Pourquoi je vois cette publicité ?», qui permet notamment aux utilisateurs de connaître les catégories publicitaires dans lesquelles il est «rangés» sur le site. Outre ces thèmes publicitaires associés, Facebook dévoilera désormais les informations qui ont permis de classer l’internaute dans une catégorie (un site visité…) et surtout, donnera l’identité des sociétés qui ont accès à ses informations, mais aussi celles qui les utilisent pour le cibler. Un petit pas vers la transparence, un grand pas pour Facebook qui donne accès pour la première fois aux noms des agences et sociétés de datamarketing qui utilisent ses données. En savoir plus...

  • Le Danemark veut encadrer les parutions des influenceurs

Le Danemark envisage d'instaurer un code pour encadrer les contenus publiés par les influenceurs sur les réseaux sociaux, a indiqué la ministre danoise de l'Enfance et de l'Éducation, après la publication d'une lettre de suicide d'une blogueuse sur Instagram. «Il est assez probable que les followers soient touchés par les contenus. C'est une énorme responsabilité», a constaté la ministre, estimant que la portée des messages de certains influenceurs pouvait excéder ceux des médias traditionnels. «Nous pouvons commencer par instaurer une sorte de code de pratique et de responsabilité éditoriale que les influenceurs doivent respecter», a-t-elle ajouté.

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