Amazon a connu une bonne et mauvaise nouvelle, mardi 17 juillet. La première, c'est que les ventes de l’entreprise ont atteint un record historique pour son opération de «Prime Day», avec plus de 175 millions de produits vendus dans 18 pays pour les membres de son programme de fidélité Prime. La seconde, c'est que Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la Concurrence, a annoncé que Bruxelles avait ouvert une «enquête approfondie» contre l’entreprise, soupçonnée d'enfreindre les règles européennes de concurrence, en utilisant à son avantage les données issues des détaillants indépendants qui vendent sur son site. «J'ai décidé d'examiner très attentivement les pratiques commerciales d'Amazon et son double rôle en tant que place de marché et détaillant, afin de vérifier si l'entreprise respecte les règles de concurrence de l'UE», a-t-elle indiqué dans un communiqué. La Danoise, dont les services ont enquêté sur Apple, Facebook, Google et déjà Amazon dans le passé, a à plusieurs reprises infligé des amendes aux géants américains. De son côté, Amazon a réagi en indiquant qu’elle allait «coopérer pleinement avec la Commission européenne» et tout en précisant «travailler dur pour soutenir les entreprises de toutes tailles et les aider à se développer».
